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Les administrateurs remettent en cause les bénéfices du cloud en raison de l'augmentation importante des coûts et de sa complexité,
La gestion efficace des coûts représente un casse-tête pour les entreprises

Le , par Mathis Lucas

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6  0 
Un rapport sur l'évolution des coûts liés au cloud indique que les entreprises font face à une augmentation des coûts en plus d'une complexité croissante. Selon les données du rapport, trois entreprises sur cinq ont vu leurs dépenses liées au cloud augmenter au cours de l'année écoulée et que près de 40 % d'entre elles ont subi des hausses de coûts de plus de 25 %. AWS, Google et Microsoft n'ont pas cessé d'augmenter leurs prix, rendant difficile la gestion efficace des coûts pour leurs clients. Ainsi, après une première ruée euphorique vers le cloud, les administrateurs s'interrogent sur la valeur et les promesses des services des géants de la technologie.

Les entreprises se plaignent de l'augmentation des coûts liés au cloud

Le fournisseur britannique de services cloud natifs Civo a publié un nouveau rapport sur l'évolution des coûts du cloud et la satisfaction des entreprises. Le rapport suggère que les organisations s'interrogent de plus en plus sur les réels avantages du passage au cloud et sur le retour sur investissement. De nombreuses organisations ont migré vers le cloud pour des raisons de flexibilité, de rentabilité..., mais la technologie semble ne pas tenir ses promesses. Le cloud se complexifie année après année et les organisations sont confrontées à de nombreux défis, notamment à une augmentation considérable des dépenses.


En 2012, Andy Jassy, l'actuel PDG d'Amazon, s'est exprimé lors de l'événement re:Invent d'AWS sur les avantages du cloud, promettant un avenir aux activités à faibles marges. Un peu plus de dix ans plus tard, des études soulignent que les coûts du cloud augmentent de façon vertigineuse et posent un problème à 82 % des organisations. La dépendance vis-à-vis des fournisseurs est une autre crainte des organisations qui utilisent. Selon Civo, le cloud est en panne.

Selon le nouveau rapport de Civo, plus d'un tiers des organisations interrogées estiment que leur passage au cloud n'a pas tenu ses promesses en termes de rentabilité. Plus de la moitié d'entre elles ont fait état d'une augmentation de leur facture cloud. Bien que le rapport présente Civo sous un jour flatteur, comme on pouvait s'y attendre, certains de ses chiffres peuvent mettre mal à l'aise les clients qui se sont laissés convaincre par les promesses de grandes entreprises.

Des comparaisons à l'identique pour un simple cluster de trois nœuds avec 200 Go de stockage persistant et un transfert de données de 5 To ont montré que les prix passaient de 1 278,58 $ en 2022 à 1 458,68 $ en 2024 sur Microsoft Azure. Sur Google Cloud, le prix est passé de 1 107,61 $ à 1 250,35 $. Selon les chiffres de Civo, le coût chez AWS est passé de 1 142,46 $ à 1 234,59 $. Pour les administrateurs, il s'agit d'un casse-tête dans la gestion efficace des coûts.

Microsoft et Google n'ont pas commenté les résultats de l'enquête. Mais un représentant de l'un des hyperscaleurs a rétorqué que les chiffres semblaient avoir été sélectionnés et a souligné que, par exemple, les clients utilisant des instances réservées pouvaient réaliser des économies significatives. Un porte-parole d'AWS a déclaré : « les fournisseurs vantent souvent leurs prix en les comparant directement à ceux d'AWS, ce qui encourage la concurrence sur les prix ».

Il a ajouté : « AWS a réduit ses prix 134 fois depuis son lancement en 2006. Ces réductions de prix ont eu lieu alors même qu'AWS n'a cessé d'améliorer la fiabilité, la disponibilité, la sécurité et les performances. En outre, AWS propose des outils de gestion qui permettent aux clients de surveiller et d'optimiser plus facilement leurs coûts liés au cloud ». Mais malgré ces protestations, les analystes prédisent depuis longtemps une augmentation des prix du cloud public.

Les défis liés à la consolidation du marché autour de Google, Azure et AWS

Selon le rapport, 77,4 % des 500 professionnels du secteur interrogés utilisent l'un des trois grands hyperscaleurs (AWS, Google et Microsoft Azure). Cette domination souligne leur rôle essentiel dans le secteur, et met aussi en lumière les problèmes liés à la saturation du marché, à la complexité des coûts et à la dépendance vis-à-vis des fournisseurs. La consolidation du marché autour d'Azure, d'AWS et de Google Cloud Platform (GCP) a suscité un débat sur les implications d'une telle domination. Le groupe industriel européen CISP dénonce régulièrement les agissements de Microsoft sur le marché européen du cloud.


Malgré les avantages du cloud, une étude d'IDC a révélé que 71 % des répondants prévoient de migrer partiellement ou totalement les charges de travail du cloud vers un environnement dédié au cours des deux prochaines années. Une étude publiée par Citrix en mars a révélé que les organisations optent désormais pour une approche de cloud hybride en raison de la flexibilité, de la rentabilité et de la sécurité. Cela permettrait aux organisations de réduire les coûts.

Calvin Hsu, vice-président de la gestion des produits chez Citrix, affirme : « les infrastructures de cloud hybride offrent le meilleur des deux mondes, qu'il s'agisse de modèles publics ou privés. Les organisations peuvent optimiser les coûts, intégrer des systèmes de manière transparente et expérimenter des projets d'innovation sans compromettre l'agilité ou la flexibilité ». L'enquête de Civo apporte les conclusions et les tendances ci-après :

  • 41 % des entreprises n'ont pas prévu d'augmentation de leurs dépenses en matière de cloud au cours des 12 derniers mois ;
  • 59 % des organisations ont signalé une augmentation des dépenses liées au cloud au cours des 12 derniers mois ;
  • 31 % des entreprises ont déclaré une augmentation de 10 % de leurs dépenses en matière de cloud ;
  • 37 % ont enregistré une augmentation de plus de 25 % au cours des 12 derniers mois ;
  • 32 % des entreprises ont enregistré une augmentation de leurs dépenses en matière d'informatique dématérialisée comprise entre 11 % et 25 % au cours des 12 derniers mois ;
  • 32 % des entreprises de moins de 50 employés ont des factures mensuelles de services cloud supérieures à 10 000 euros, certaines allant jusqu'à 5 000 000 euros ;
  • 54 % des PME comptant entre 100 et 499 employés ont des dépenses mensuelles liées cloud comprises entre 10 000 et 499 000 euros ;
  • 43,6 % des grandes entreprises (plus de 500 employés) ont des dépenses mensuelles supérieures à 1 000 000, dont 10 % dépassent 10 000 000 chaque mois.


Ces chiffres soulignent les difficultés auxquelles les organisations sont confrontées lorsqu'elles gèrent et prévoient les dépenses liées au cloud dans le contexte actuel du marché. En outre, il est difficile de prévoir les dépenses liées au cloud, car 26 % des personnes interrogées affirment avoir dû faire face à des factures d'un montant inattendu.

La société américaine de logiciels Basecamp (37signals) a entamé l'année dernière un processus de retrait du cloud au profit d'une solution sur site et a déclaré que cette approche lui permettra d'économiser 7 millions de dollars en dépenses de serveurs sur cinq ans. Elle a déclaré que cette économie devrait se faire sans nécessiter une modification de la taille de l'équipe d'exploitation de l'entreprise ou un autre changement majeur. Basecamp s'est insurgée contre ce qu'elle appelle "les augmentations grotesques des prix du cloud", après avoir dépensé plus de 3,2 millions de dollars dans le cloud au cours de l'année 2022.

L'IA contribue également à l'augmentation des dépenses liées au cloud

Le rapport indique que les organisations sont motivées par le désir de réduire les coûts et d'éviter le verrouillage des fournisseurs, ce qui les incite à chercher des alternatives aux services cloud traditionnels. Il met en lumière un intérêt croissant pour les fournisseurs de cloud alternatifs, les entreprises recherchant des solutions qui offrent simplicité, rentabilité et flexibilité pour éviter le verrouillage des fournisseurs. Les observations de Civo confirment les tendances relevées par Citrix en mars. Citrix précise toutefois que les responsables informatiques cherchent à abandonner le "tout-cloud" au profit du cloud hybride.


Alors que le marché continue d'évoluer, les réponses des fournisseurs de cloud et les décisions prises par les entreprises façonneront la trajectoire future du cloud, conduisant potentiellement à un écosystème plus diversifié et plus compétitif. En attendant, le rapport de Civo révèle les tendances ci-après :

  • mesures de gestion des coûts : 53 % des organisations ont pris des mesures pour gérer ou réduire les coûts de leurs services de cloud computing, en utilisant une combinaison d'outils logiciels (30 %), de stratégies internes (42 %) et de consultants spécialisés (15 %) ;
  • préoccupation concernant les coûts élevés : 47 % des entreprises estiment que le coût des services cloud est trop élevé, ce qui témoigne d'un intérêt croissant pour des solutions alternatives offrant un meilleur contrôle et un meilleur rapport coût-efficacité.


Alors que de plus en plus d'organisations adoptent l'IA générative et d'autres technologies d'IA, la demande de ressources GPU puissantes et abordables est devenue cruciale. Les disparités de prix entre les trois grands fournisseurs (Azure, GCP, AWS) mettent en évidence les défis financiers auxquels les entreprises sont confrontées pour accéder à la puissance GPU nécessaire aux applications d'IA et d'apprentissage automatique. Selon une enquête menée par Gartner d'octobre à décembre 2023, 83 % des répondants ont déclaré avoir déployé (ou sont en train de piloter) l'IA générative au sein de leur organisation.

Selon Civo, les fournisseurs de cloud alternatifs peuvent offrir un modèle de tarification compétitif qui se distingue comme une alternative rentable, favorisant un accès plus large aux ressources de calcul de haute performance. La hausse des coûts et les frais supplémentaires associés aux fournisseurs traditionnels soulignent la nécessité pour les organisations d'évaluer méticuleusement leurs fournisseurs de services cloud. Le paysage du cloud continue d'évoluer.

Les entreprises doivent aborder ces changements de manière stratégique afin d'optimiser leurs investissements dans l'informatique dématérialisée et de garantir une croissance durable. Cette transition ouvre la voie à l'avenir du cloud, où les solutions innovantes et les pratiques équitables joueront un rôle crucial.

Réduire les coûts et éviter le verrouillage des fournisseurs de services cloud

Le cloud a marqué le début d'une nouvelle ère pour le développement logiciel, favorisant la collaboration, l'évolutivité, etc. Pour certains analystes, le cloud représente l'avenir et comporte de nombreux avantages pour les entreprises. Gartner s'attend à ce que, d'ici à 2028, le cloud passe du statut de perturbateur technologique à celui d'élément nécessaire au maintien de la compétitivité des entreprises. Milind Govekar, Distinguished VP Analyst chez Gartner, a déclaré que les entreprises investissent massivement dans le cloud, car il permet d'obtenir un avantage concurrentiel. Mais est-ce vraiment le cas ?


Les défis liés à la gestion et à l'optimisation des coûts du cloud sont de plus en plus importants dans le paysage moderne. Selon AAG, la gestion des dépenses liées au cloud est devenue la principale priorité des entreprises et des PME (82 %). En 2022, Canalys a averti que les prix pourraient augmenter d'un tiers, et plusieurs entreprises ont commencé à remettre en question le coût de l'exploitation des services cloud par rapport à l'exploitation sur site.

Faut-il pour autant s'attendre à un recul de l'informatique dématérialisée ? David-Lovelock pense que non : « les DSI ne peuvent pas tourner le dos au cloud. L'enthousiasme débordant pourrait s'être estompé au profit de calculs de retour sur investissement plus rigoureux, et certaines charges de travail pourraient être rapatriées du cloud, mais cela ne constituera pas un changement de direction ; juste une ondulation dans le flux de dollars qui se dirige vers le cloud ».

Lorsque les organisations explorent les alternatives, plusieurs considérations émergent, dont l'investissement initial et les coûts de maintenance, l'évolutivité et la flexibilité, ainsi que l'expertise technique requise pour gérer et maintenir le changement. Selon Civo, une autre stratégie pour optimiser et gérer les coûts du cloud consiste à utiliser un système multicloud. Cette approche permet aux utilisateurs de mettre en œuvre plusieurs fournisseurs de services cloud.

Certains fournisseurs peuvent privilégier la performance et d'autres la rentabilité, la sécurité ou la souveraineté des données. En intégrant les services de plusieurs fournisseurs, les utilisateurs peuvent optimiser plus efficacement les performances, garantir la prévisibilité des coûts et protéger leurs données et leurs informations. Selon Gartner, d'ici 2028, plus de 50 % des entreprises ne tireront pas profit du multicloud si elles n'ont pas mis en place une stratégie.

Selon Civo, l'un des moyens de mettre en œuvre une stratégie efficace en matière de dépenses liées au cloud consiste à utiliser les quatre piliers clés suivants : Observer, Agir, Automatiser et Maintenir la cohérence (comme le montre l'image ci-dessus). À mesure que le paysage du cloud évolue, les entreprises doivent s'adapter et prendre des décisions éclairées concernant leurs engagements en matière d'infrastructure, ce qui sera crucial pour l'atteinte des objectifs.

Source : Civo

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Selon vous, pourquoi les organisations sont-elles confrontées à une augmentation des coûts liés au cloud ?
Les avantages du cloud l'emportent-ils sur les inconvénients et les défis qu'il pose ? Quid de la complexité du cloud ?
Selon vous, quelle approche offre le meilleur rapport qualité/prix aux organisations : cloud public, cloud hybride ou multicloud ?
Le cloud est-il finalement une bonne idée ? Pourquoi la technologie peine-t-elle à tenir ses promesses ?

Voir aussi

Pourquoi les entreprises quittent-elles le cloud ? Une étude révèle qu'elles optent désormais pour une approche de cloud hybride en raison de la flexibilité, de la rentabilité et de la sécurité

Les coûts du cloud pour les entreprises ont augmenté de 93 % en moyenne au cours de l'année écoulée, les PME font état d'une augmentation moyenne de 48 %, soit 5 600 $ par mois, selon Civo

Les dépenses liées à la sécurité du cloud augmenteront de 24 % en 2024, ce qui en fait la plus forte croissance du marché mondial de la sécurité, selon Gartner. Pourquoi un tel bond ?

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Avatar de 23JFK
Membre expert https://www.developpez.com
Le 04/09/2024 à 22:27
Ce rendre dépendant d'un tiers pour faire de l'argent n'est jamais une bonne idée (sauf pour l'intermédiaire concerné).
7  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 11:38
Bonjour à tous,

Je n'ai jamais aimé le cloud, je n'y vois tout simplement pas d'intérêt. Il y a plus de fuite de données depuis que ce fameux "cloud" existe, que de perte de données quand les entreprises stockaient leurs informations chez elle avec un bon plan pour la récupération et la relance après un soucis.

Mais l'informatique est faite ainsi. Ce sont toujours des cycles. Trop peux de choses sont stables, et on complexifie tout pour très peu d'avantage.

Ce qu'est devenu le Web (depuis l'ère des smartphone) est une calamité.

Je dois être un vieux dinosore qui se fait trop vient pour gober toutes les conneries qui se passe dans "l'informatique".

BàV et Peace & Love.
5  0 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 15:59
Le cloud est un effet de mode... Et comme il profite aux intérêts des plus puissants groupes mondiaux des techno de l'information, cet effet de mode s'est généralisé d'autant plus vite que ses promoteurs ont dépensé des milliards pour convaincre les gens de cette solution "miracle".

La réalité est surtout que mettre toutes ses données dans un cloud, cela revient à les mettre à la disposition de tous les hackers du monde!!!

Aucun fournisseur de Cloud, de Amazon à Microsoft en passant par tous les autres concurrents, ne peut dire "on a jamais été victime de piratage".

Quand vous avez des données sur un cloud, la question n'est pas de savoir si vos données vont être volées mais quand!
3  1 
Avatar de Nym4x
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 07/09/2024 à 10:10
C'est surtout que niveau cloud la concurrence n'est pas féroce ce qui permet aux Amazon, Microsoft et Google d'augmenter les prix car de toute façon les utilisateurs sont captifs. Et le cloud c'est un outil: si vous avez besoin de scaler rapidement et tenir une charge sur les serveurs exponentielle avec un nombre d'utilisateurs inconnu alors c'est adapté sinon et bien faite du classique.
2  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/09/2024 à 2:15
Citation Envoyé par Gambix Voir le message
Leur marché va plafonner il n'y a pas de puit sans fond. Du coup les investisseurs vont se réorienter. Les services vont baisser en qualité. Une structure locale a l'avantage de ne pas être soumise au temps qui passe. Un erp sous dos reste un erp... A vitam
On oublie trop souvent qu'une interface "mode texte" est plus efficace qu'une interface GUI pour pas mal d'application.

Je vois souvent, dans des enseignes bien connue, que les vendeurs utilisent une interface qui fait le taf en qlq touches, là où il faudrait un cliquodrome à une GUI. Le clavier reste souvent la meilleur interface homme-machine, loin devant la souris ou le tactile.

BàT et Peace & Love.
2  0 
Avatar de OuftiBoy
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 08/09/2024 à 17:05


Citation Envoyé par NotABread Voir le message
Ca me rappelle une formation cloud de mon ancienne entreprise: on ne m'y avait pas appris ce qu'était le cloud, comment il fonctionnait ou dans quel usage il était efficace. Non, on m'a appris à utiliser les techno web de Microsoft avec azure, à cliquer sur un bouton et laisser la " magie du cloud" se faire et admirer le rapport me dire que ca marche.
Ah, les formations, vaste sujet...

Juste 2 points quoi ont été une constante dans ma carrière:

1. Aucune formation n'est faite pour t'aider a progresser dans un domaine, c'est juste un moyen de détourner ton attention, pour ensuite, d'une manière ou d'une autre, te vendre X ou Y. (je t'explique plus bas comment ça marche).


2. J'ai du suivre des formations, dites "techniques" durant ma carrière, et bien qu'elles soient très chers, elles ne m'ont jamais (je dis bien jamais) rien apporter. La seule façon de progresser, c'est de faire, de mettre les mains dans le cambouis. Tout le reste, c'est du BlaBla.


Pour en revenir au Cloud... Il n'y a pas de "magie" dans le cloud. Rien que le nom (cloud, nuage en français) ne pouvait faire penser qu'a un terme "marketing", avec rien de révolutionnaire derrière. Je suis un dinosaure de "l'informatique', avec l'avantage d'avoir connu les débuts de "l'informatique". J'ai donc du apprendre a faire avec peu, et la meilleur "technologie", c'est celle dont on peut se passer.

La "dérive" qu'a prit l'informatique me désole. Je pourrais trouver 1000 exemples de "brols" qui ne servent à rien, qui sont mal pensés, mal fait, trop vendu, trop utilisé, ou qui n'aurait jamais du être fait. Je suis un adepte de 2 principes: "Less Is More" et "KISS" (Keep It Simple, Stupid). On évite pas mal de choses néfastes en s'en tenant à ces 2 simples principes.


Derrière le "cloud", et je m'en suis douté dès le départ, il y a un vol bien organisé des données. Les différentes "fuites" prouvent aussi que ce n'est pas meilleur que de faire des backups à l'ancienne, avec un bon "plan" de récupération/redémarrage si soucis il y'a.

Un des soucis, c'est que cette "solution" plait bien à l'IT, parce que ça les décharge de toute responsabilité en cas de soucis, dès que c'est un peu difficile pour eux de réssoudre un petit problème, ils peuvent dépenser sans compter et appeler un "consultant". Et comme l'IT est plus proche des décisionnaires (c'est eux qui leur donne les beau graphiques ou les dernières statistiques), c'est eux qui ont les meilleurs salaires, alors que le gars qui "fait" le produit est vu comme un geek à lunette barbu déconnecté de LEUR réalité.

Citation Envoyé par NotABread Voir le message
En tant qu'ingénieur, je m'attendais à plus de technique pour comprendre les tenants et aboutissants, et aussi comment adapter ou configurer le bordel pour correspondre au besoin quand il est intéressant de le utiliser.
Je ne suis pas ingénieur, je suis un simple développeur, avec 40 d'expériences, donc j'ai vu passer pas pas mal d'ineptie. Que tu puisse "configurer le bordel", tout est fait pour t'en décourager, et ce n'est ce que veulent ceux qui proposent les solutions "cloud", non, ce qu'ils veulent, c'est que tu reste dépendant d'eux, pour te faire payer un max un service / une formation / un abonnement pour quelques chose dont tu n'as en fait pas besoin.


Voilà comment ça marche:

Ce n'est pas propre à l'informatique, c'est toute la société actuel qui est basée sur le même principe. Quel est se principe ? (qui passe par le matraquage publicitaire et du "marketing" poussé à l'extrême):

C'est de mettre dans ta tête la question "que vais-je choir entre X ou Y ?" au lieu de te laisser te poser la question "de quoi ai-je besoin ?". Que la question que tu te pose ne soit plus celle de savoir si tu as besoin d'un "truc", mais a te persuader que tu as besoin de ce truc, et que la seule question que tu dois te poser, c'est un choix entre X et Y.

Citation Envoyé par NotABread Voir le message
J'ai eu des années après (et dans un cadre non professionnel) un exemple concret et utile d'utilisation de cloud (ferme de rendu, ajouter des machines à la volée pour rattraper un retard)
Je ne sais pas ce qu'est "une ferme de rendu". Mais pour ce qui est du "Cloud", l'auto-hébergement est la bonne solution, en tout cas pour les petites et moyennes entreprises. Tu peux tout a fait y "ajouter des machines à la volée". En tout cas, c'est ce que devrait savoir un "Responsable IT ou sont équipe".

Juste une dernière petite chose que j'applique par reflexe et qui me vient de ma grand-mère : Quant je suis sur le point d'acheter quelque choses (parce que tout est fait pour que tu consomme le plus possible), je stop de regarder le produit A, B, ou C, je prend 3 secondes de recul, et je me pose la question "Et si cela coûtait 3x le prix affiché, est-ce que je l'achêterais ?". C'est simple et ça te fait sortir de la bulle dans laquelle on t'as mis. Et bien souvent tu te rend contre que non, tu ne l'achêterais pas, et même que tu n'en a pas besoin, parce que si tu en a besoin, tu mettrais 3x le prix si nécessaire.

BàT et Peace & Love.
2  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 05/09/2024 à 9:45
C'est un indicateur que j'ai souvent vérifié avec l'expérience:
Je me suis toujours former sur les technos qui coute le plus cher (AWS)
Plus ça coute cher, plus la boite a du fric et donc plus elle peut m'en donner dans mon salaire lors de l'entretien d'embauche.

les boites qui sont radine et font leurs tambouille dans leurs coins pour économiser, le problème c'est que souvent cette politique se retrouve souvent aussi sur les salaires.

Donc mon avis en tant que salarié, c'est plus la boite paie cher ces licences et plateformes cloud, mieux c'est pour avancé par la suite avec elle. De mon expérience perso c'est sur AWS que ça paie le plus et sur GCP ou les boites sont les plus radines.
=======
En tant que décideur, (je ne suis pas décideur), si j'en était un, comme c'est pas moi qui paie mais la boite, donc si j'ai un avantage a économiser (prime annuel par exemple si j'économise des milliards d'€) je chercherais à le faire, sinon non.

D'un point de vue technique, AWS (je suppose que les autres c'est pareil) c'est très fiable, ça marche vraiment bien. Quand on veut un produit à haute disponibilité, répliqué sur 2 régions, j'ai jamais eu de pannes en 10ans.
Ça coute très cher, mais la qualité est la !

Attention avec les tambouilles interne, monter une infra sur un serveur en interne c'est facile, le stagiaire peut même le faire. Mais la maintenir et assurer un uptime de 99.99% c'est vite compliqué.
Il faut des salariés compétents et avec peu de turn over.
4  3 
Avatar de Gambix
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 06/09/2024 à 8:34
Leur marché va plafonner il n'y a pas de puit sans fond. Du coup les investisseurs vont se réorienter. Les services vont baisser en qualité. Une structure locale a l'avantage de ne pas être soumise au temps qui passe. Un erp sous dos reste un erp... A vitam
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Avatar de NotABread
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 08/09/2024 à 13:41
Citation Envoyé par OuftiBoy Voir le message
Bonjour à tous,

Je n'ai jamais aimé le cloud, je n'y vois tout simplement pas d'intérêt. Il y a plus de fuite de données depuis que ce fameux "cloud" existe, que de perte de données quand les entreprises stockaient leurs informations chez elle avec un bon plan pour la récupération et la relance après un soucis.

Mais l'informatique est faite ainsi. Ce sont toujours des cycles. Trop peux de choses sont stables, et on complexifie tout pour très peu d'avantage.

Ce qu'est devenu le Web (depuis l'ère des smartphone) est une calamité.

Je dois être un vieux dinosore qui se fait trop vient pour gober toutes les conneries qui se passe dans "l'informatique".

BàV et Peace & Love.
Ca me rappelle une formation cloud de mon ancienne entreprise: on ne m'y avait pas appris ce qu'était le cloud, comment il fonctionnait ou dans quel usage il était efficace. Non, on m'a appris à utiliser les techno web de Microsoft avec azure, à cliquer sur un bouton et laisser la " magie du cloud" se faire et admirer le rapport me dire que ca marche.
En tant qu'ingénieur, je m'attendais à plus de technique pour comprendre les tenants et aboutissants, et aussi comment adapter ou configurer le bordel pour correspondre au besoin quand il est intéressant de le utiliser.

J'ai eu des années après (et dans un cadre non professionnel) un exemple concret et utile d'utilisation de cloud (ferme de rendu, ajouter des machines à la volée pour rattraper un retard)
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Avatar de floyer
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 08/09/2024 à 17:24
Pour certaines applications, il faut ajouter des serveurs à la voler et les retirer. Le principe d’une location pour des usages intermittents peut être plus économique que l’achat de serveurs dont on ne saurait quoi en faire après.
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