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France et Allemagne dévoilent Docs : l'alternative à Google Docs et Microsoft Office 365 a été lancée en open source dans un souci d'indépendance numérique
Le projet devra convaincre au-delà du symbole

Le , par Stéphane le calme

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26  0 
Dans un contexte où la souveraineté numérique est devenue un enjeu stratégique majeur, les gouvernements français et allemand ont annoncé Docs, un service de rédaction collaborative et de partage d'informations conçu pour être utilisé sur le cloud ou hors ligne. Positionné comme une alternative potentielle à Google Docs, Outline et autres outils similaires, Docs met l'accent sur la « simplicité » et la sécurité pour les professionnels de l'UE qui cherchent à s'éloigner des produits fabriqués aux États-Unis.

Affublé de la mention « bêta », Docs fait partie d'une collection plus large d'instruments bureautiques collaboratifs encore en développement baptisés « La Suite numérique ». En développant ses propres outils, l'État français s'efforce de regagner la maîtrise de ses données et de ses infrastructures numériques. Un enjeu essentiel à une époque où les problématiques de cybersécurité et d'autonomie technologique sont plus pertinentes que jamais.


La crise sanitaire a mis en évidence la caractère essentiel des outils numériques pour la résilience de la société. Les organisations publiques comme privées ont accéléré fortement leur numérisation pour maintenir leur activité et proposer de nouveaux services. La plupart de ces services existent aujourd’hui grâce aux technologies de cloud computing qui permettent d’héberger et de traiter les données des entreprises, des administrations et des citoyens.

Le cloud représente trois enjeux majeurs pour la France : la transformation des entreprises et des administrations, la souveraineté numérique et la compétitivité économique.

Compte tenu de ce triple enjeu (transformation, compétitivité et souveraineté), le Gouvernement a décidé la mise en œuvre d’une stratégie nationale portant sur les technologies cloud, en cohérence avec les initiatives européennes en la matière

Nadi Bou Hanna, qui était alors Directeur interministériel du numérique (DINUM) de 2018 à 2022, sous le mandat des Premiers Ministres Édouard Philippe et Jean Castex, a estimé en 2021 qu'Office 365 (comprendre Microsoft 365) n'est pas conforme à la directive « Cloud au centre ».

Ajouté à cela, récemment, l'administration Trump a entrepris de remodeler radicalement les relations entre les États-Unis et l'Europe. En réponse, Bruxelles s'efforce de s'adapter à cette nouvelle réalité, en cherchant de nouvelles alliances avec des puissances étrangères et en explorant des solutions technologiques alternatives. Rien ne semble échapper à ce changement, pas même les outils en ligne traditionnels de collaboration et d'édition de documents.

Avec Docs, la France et l'Allemagne souhaitent se libérer des logiciels américains

Bien que sa présentation officielle évite tout message politique explicite, le projet peut certainement être considéré comme une déclaration politique de la part de deux des plus grandes puissances européennes.

Docs est une initiative conjointe de la Direction interministérielle du numérique (France) et du Centre pour la souveraineté numérique de l'administration publique (Allemagne). Les deux organisations se sont engagées à financer des projets de souveraineté numérique et ont développé Docs comme un outil de collaboration pour les agences et les entreprises européennes.

Cette initiative vise principalement à offrir une solution qui assure la protection des données des utilisateurs, en empêchant leur conservation sur des serveurs hors du pays. En optant pour une stratégie open source, le gouvernement favorise la transparence et la coopération au sein de la communauté technologique française.

Cette alternative française se distingue par plusieurs fonctionnalités clés :
  • Collaboration en temps réel : Les utilisateurs ont la possibilité de co-travailler sur un même document, favorisant ainsi la collaboration entre collègues et l'efficacité du travail.
  • Compatibilité étendue : Le logiciel de traitement de texte est compatible avec plusieurs types de fichiers, garantissant une migration en douceur depuis d'autres plateformes.
  • Interface intuitive : L'interface, qui a été conçue pour être intuitive, facilite une adaptation rapide, même pour les utilisateurs débutants.

De plus, cette option est accueillie sur des serveurs basés en France, ce qui améliore la sécurité des données et l'adhésion aux lois nationales.

En tant que projet open-source, Docs est facilement accessible sur GitHub, ce qui permet à chacun de télécharger et de tester son code. L'outil peut être déployé sur des serveurs cloud ou utilisé hors ligne. De plus, il est construit à partir de Django Rest, Next.js, BlockNotes.js et d'autres frameworks open-source, une décision qui garantit non seulement la durabilité de la solution, mais qui offre également la possibilité d'accueillir des contributions externes potentielles.

Actuellement en version bêta, Docs. Il est possible d'y accéder via le service d'identité français ProConnect (l’équivalent professionnel de FranceConnect pour les pro), mais pas uniquement ; ce moyen est mis en œuvre pour faciliter l'inscription. Un environnement de test est disponible pour les utilisateurs afin d'explorer ses fonctionnalités en utilisant les identifiants de connexion fournis par les développeurs sur GitHub.

Docs vise à offrir une expérience d'écriture intuitive et sans compromis, selon ses développeurs, avec une interface minimaliste où le contenu prime sur la mise en page. La plateforme comprend toutes les fonctions de collaboration essentielles, telles que l'édition en temps réel, les raccourcis clavier, le mode hors ligne et l'importation de médias. Elle offre également des contrôles d'accès granulaires, permettant aux utilisateurs de partager en toute sécurité des informations spécifiques avec les bonnes personnes.

Mais Docs fait partie d'un écosystème plus vaste :
  • Docs : l’alternative à Google Docs, pour la création et l'édition de documents en collaboration.
  • Visio : l’équivalent de Meet ou Zoom, dédié aux vidéoconférences.
  • Messagerie : l’alternative à Gmail pour le courrier électronique en ligne.
  • Tchap : la solution de remplacement à Slack ou Teams pour la communication instantanée sécurisée.
  • Grist : le nouvel arrivant pour la gestion de bases de données, à la manière d'Airtable.
  • France Transfert : pour le partage sécurisé de fichiers de grande taille, évitant ainsi l'utilisation de WeTransfer.


Les documents et les projets peuvent être exportés dans trois formats différents avec des modèles personnalisables : PDF, Word et OpenDoc. L'outil comprend également une fonction wiki intégrée pour aider les équipes à organiser les connaissances et la terminologie de la collaboration. Les sous-pages, la fonction de recherche avancée et la possibilité d'épingler des documents importants font partie des fonctionnalités en cours de développement.


La Suite numérique ne se limite pas à reproduire les modèles des grands acteurs du secteur. Elle fait preuve d'innovation, notamment en intégrant des fonctionnalités d'intelligence artificielle dans Docs. L'intelligence artificielle est utilisée pour améliorer la productivité des fonctionnaires. Au cours des prochaines semaines, on s'attend à l'émergence de nouvelles fonctionnalités telles que la prise en charge multi-pages et les commentaires.

Docs est publié sous la licence permissive MIT, autorisant à la fois l'utilisation commerciale et privée. Bien que le projet soit principalement une initiative du secteur public menée par les organisations gouvernementales DINUM (France) et ZenDiS (Allemagne), les entités privées sont encouragées à utiliser, à contribuer ou même à commercialiser le code source ouvert disponible sur GitHub.

Quelques obstacles potentiels

En dépit de ses aspirations, la Suite numérique devra surmonter divers obstacles pour s'établir avec succès. Le défi initial consistera à persuader les fonctionnaires d'adopter ces nouveaux instruments. Certains pourraient être résistants à la transition, habitués qu'ils sont à des solutions telles que Microsoft 365 ou Google Workspace. Le défi suivant sera d'ordre technique. La Dinum devra offrir une disponibilité et une performance qui répondent aux attentes, tout en assurant un niveau de sécurité exemplaire. Il n'est absolument pas question de mettre en péril les informations sensibles de l'État. Enfin, il sera nécessaire d'assurer la compatibilité avec les outils déjà en place.

Docs est un outil d'écriture collaborative basé sur le web, qui permet à plusieurs personnes de visualiser et de modifier la même page simultanément. Apple Pages et Microsoft Word disposent de capacités d'édition simultanée, mais les nouvelles modifications peuvent parfois prendre plusieurs secondes avant de s'afficher pour tous les éditeurs, ce qui n'est pas idéal pour une collaboration en temps réel. La version de base de LibreOffice ne prend pas du tout en charge l'édition de documents en ligne, mais la suite Collabora Online, basée sur LibreOffice, le permet.

Une réponse légitime au monopole américain

Le projet "Docs" n’est pas anodin. Depuis des années, les institutions européennes alertent sur la dépendance excessive envers les solutions cloud américaines telles que Google Workspace, Microsoft 365 ou encore Dropbox. Outre la question économique, la problématique est avant tout politique et sécuritaire. Les données européennes, y compris les plus sensibles, transitent et sont stockées sous juridiction étrangère, soumises au Cloud Act américain.

L’initiative franco-allemande entend donc reprendre le contrôle, en offrant un outil développé localement, hébergé sur des infrastructures souveraines et conforme au RGPD. Ce positionnement est cohérent avec les ambitions du projet GAIA-X et du développement de l’écosystème open-source européen. Sur le plan symbolique, "Docs" incarne cette volonté de briser l’hégémonie technologique transatlantique.

Une prouesse technique encore à démontrer

Cependant, la simple volonté politique ne suffit pas. Si l’intention est louable, la réussite de "Docs" passera par son adoption massive et la qualité de son expérience utilisateur. Or, dans ce domaine, les acteurs américains disposent d’une avance colossale. Google Docs a séduit non seulement par sa gratuité, mais surtout par sa robustesse, sa fluidité en temps réel et l’intégration transparente avec un écosystème d’outils puissants.

Le défi pour "Docs" sera donc double : atteindre un niveau technique comparable et proposer un écosystème cohérent, capable de rivaliser en termes d’interopérabilité, de collaboration intuitive et de mobilité. Les utilisateurs, qu’ils soient particuliers,...
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Avatar de kaceko
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 23/03/2025 à 18:48
N'a-t-on pas nextcloud entreprise comme SAAS qui permet la transition avec les produits microsoft grace à l'intégration de leurs outils et collabora online?
Déjà la version community permet de le faire.
Toujours dépenser de l'argent pour donner l'impression de s'opposer à un système où les contrats sont souvent verrouillés pour plusieurs années.

bref, de l'enfumage à mon avis.
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Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 23/03/2025 à 18:30
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
France et Allemagne dévoilent "Docs" : l'alternative européenne à Google Docs et Microsoft Office 365
[...]Interface intuitive : L'interface, qui a été conçue pour être intuitive, facilite une adaptation rapide, même pour les utilisateurs débutants.[...]
C'est bien beau tout cela, mais qu'est-ce qu'il y a de concret pour l'utilisateur ?

Je viens de créer un compte pour voir. Je précise que je suis formateur Word et Excel notamment.

Je suis allé dans le traitement de texte et cela ne m'a pas du tout inspiré. On peut saisir du texte comme dans une messagerie, mais on ne voit aucun outils de mise en page. j'ai tout de suite laissé tomber.

Je suis ensuite allé créer un tableau dans une feuille de calcul, et quand on voit l'interface rudimentaire, avec juste 3 cellules, on se demande ce qu'on peut faire avec. J'ai commencé à créer un petit tableau, mais je n'ai pas trouvé le moyen de totaliser une colonne. Je suis retourné dans le TT et j'ai collé un article dedans. Puis j'ai eu l'idée "géniale" de sélectionner un mot, et oh miracle !, une barre d’outils est apparue, simple mais pas évident au premier abord. Ensuite j'ai découvert deux petits boutons à gauche de chaque paragraphe, qui donnent accès à des mises en forme et même à des insertions d'images, dont les paramétrages sont très rudimentaires pour quelqu'un qui maitrise Word (alignement, changement de taille, pas de choix d'habillage par le texte, pas de possibilité de rogner l'image...) .

Je suis retourné dans le tableur et j'ai découvert des boutons qui apparaissent si on clique sur un zone vierge, que rien ne signale ! mais je n'ai toujours pas trouvé le moyen d'écrire une formule de calcul. Il n'y a pas de coordonnées de cellules apparentes et si on essaye de saisir comme dans les tableur s classiques =sum() ou SOMME() etc.. rien ne fonctionne. Même =1+2+3 ne donne aucun résultat. Pourtant on peut télécharger son tableau en xlsx, donc ce tableur devrait comprendre la syntaxe Excel... Cela reste un mystère pour moi. Après des décennies d'habitudes des tableurs, les gens seront déroutés. Il y a des possibilités de filtrage et de tri, mais on ne voit rien pour les calculs. En allant dans le système d'aide, je suis tombé sur des formulations très compliquées que je n'ai pas réussi à réaliser sur mon petit tableau. Donc j'en déduis que ce tableur n'est pas du tout intuitif.
J'ai tenté d'importer un tableau simple fait avec Excel. IL n'importe pas les formules. Il colle les résultats des formules en valeur. Bref c'est nul d'un point de vue pratique.

Cela me donne l'impression d'avoir été fabriqué par des polytechniciens pour des polytechniciens. L'approche américaine, désormais traditionnelle, est beaucoup plus pratique et intuitive. J'ai l’impression que je dois apprendre pithon pour maitriser ce tableur.

Pourquoi ne pas partir sur un portage de Libre Office sur navigateur ?

Les orientations "Cloud au centre" de quoi ? Cela sent la centralisation à plein nez. Certes, c'est pour l'administration. mais il faudrait développer l'administration Objet, à l'image des langages objets, plutôt que l’administration procédurale et verticale.
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Avatar de foetus
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 24/03/2025 à 1:29
Citation Envoyé par ec Voir le message
Est-ce le rôle de l'Etat de développer des outils numériques ?
Si c'est important pour 1 indépendance du pays : en Chine il n'y a pas de Google et en Russie, pas de YouTube ni de Facebook (ils ont VK ou VKontakte)

Mais en Europe/ France c'est déjà trop tard : 1) du retard (mais beaucoup) sur les autres pays USA/ Chine/ Inde/ Russie 2) cela va faire au moins 2-3 ans qu'on utilise les systèmes américains (Microsoft Azur pour les administrations françaises)

Renseigne toi sur les projets souverains (on en [re]parle depuis le mandat de F. Hollande)
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Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 23/03/2025 à 23:51
La façon dont des hauts fonctionnaires présentent la suite numérique sur le site de l'Etat français est assez croustillante :
"L’espace de travail souverain
Créez. Organisez. Collaborez. Un environnement open source, conçu pour le secteur public et ouvert aux communs."

"ouvert au commun" : on entend "aux sans dents" ou "à ceux qui ne sont rien". L'arrogance habituelle, j'allais dire naturelle, des hauts fonctionnaires français. Il n'est pas étonnant qu'ils déteignent sur nos présidents.
Quelle ambiance ampoulée !!!
En fait ils devaient être gênés aux entournures ouvert "au secteur public et au public" leur sonnait probablement très mal aux oreilles. Pourquoi ne pas mettre "ouvert aux fonctionnaires et au public" ? ou même "Ouvert au secteur public et au secteur privé". Cette dernière proposition serait plus en adéquation avec le fait qu'il faut renseigner son SIRET pour s'inscrire comme utilisateur. Mais franchement je déconseillerai aux entreprises d'utiliser ce système s'ils veulent garder une certaine indépendance vis-à-vis de la politique, ou ne l'utiliser que pour les échanges avec les administrations.
Est-ce le rôle de l'Etat de développer des outils numériques ?
3  0 
Avatar de smarties
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 24/03/2025 à 8:37
Le projet aurait du se baser sur OnlyOffice ou un autre projet OpenSource ou une autre solution open source existante au lieu de réinventer tout.

Résultat, le projet risque de ne pas séduire car loin d'être aussi aboutit que l'existant.

Sinon, pour saisir du texte, le format Markdown pourrait suffire pour de nombreux cas et il y aurait moins de documents avec une mise en page farfelue.
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Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 24/03/2025 à 9:38
Ce matin j'ai entendu sur France info une communication sur ce projet qui contenait une erreur et une imprécision.

  • "Cela remplace Word et Excel".

Word partiellement si on ne pousse pas trop loin la mise en page et si l'on se base sur une mise en page classique, telle que je l'ai constaté à première vue.
Excel pas du tout. FAUX. La philosophie de Grist est très différente. Cela tiendrait plus d'un gestionnaire de listes. Il ne récupère pas les formules d'Excel quand on importe un tableau simple (trois colonnes avec une somme des colonnes).

  • "Il faut avoir un compte proconnect".
    Je me suis inscrit et connecté sans compte Proconnect. Précision à 14:19 je découvre que mon inscription est devenue un compte Proconnect, donc il faut une adresse mail un MdP et un N° SIRET.

Le ton de la communication ressemblait à un spot publicitaire.

PS On ne risque pas de contribuer à la lutte contre le déficit avec un logiciel "Tableur/base de données" qui ne fait pas facilement des additions ! Certes ce n'est pas un logiciel de comptabilité publique, mais si chaque fonctionnaire ne peut pas chiffrer facilement par une simple formule d'addition ses informations, cela reste un problème. Sans doute par ce biais l'état se réserve un quasi monopole des opérations arithmétique. Mais pour peu que des utilisateurs décortiquent le système d'aide et réussissent à faire des additions, ce serait un minimum, on a aussi beaucoup de risques d'erreurs.
2  0 
Avatar de Mr_Electro84
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 24/03/2025 à 21:28
Citation Envoyé par smarties Voir le message
Le projet aurait du se baser sur OnlyOffice ou un autre projet OpenSource ou une autre solution open source existante au lieu de réinventer tout.

Résultat, le projet risque de ne pas séduire car loin d'être aussi aboutit que l'existant.

Sinon, pour saisir du texte, le format Markdown pourrait suffire pour de nombreux cas et il y aurait moins de documents avec une mise en page farfelue.
La suite numérique est déjà basé sur des solutions open-source notamment pour :
  • Tchap basé sur matrix (Element)
  • Grist basé sur la solution du même nom
  • Docs basé sur BlockNoteJS
  • Visio basé sur LiveKit
2  0 
Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 24/03/2025 à 9:54
Citation Envoyé par foetus Voir le message
Si c'est important pour 1 indépendance du pays : en Chine il n'y a pas de Google et en Russie, pas de YouTube ni de Facebook (ils ont VK ou VKontakte)

Mais en Europe/ France c'est déjà trop tard : 1) du retard (mais beaucoup) sur les autres pays USA/ Chine/ Inde/ Russie 2) cela va faire au moins 2-3 ans qu'on utilise les systèmes américains (Microsoft Azur pour les administrations françaises)

Renseigne toi sur les projets souverains (on en [re]parle depuis le mandat de F. Hollande)
Il est probable que l'Etat français, et les Etats européens en général, aient peur de l'OpenSource, précisément parce que n'importe qui peut avoir accès au code et à des algorithmes sensibles. Ils veulent un système fermé à leur main. Ce n'est pas précisément une attitude de démocratie numérique, mais on peut aussi comprendre que les Poutiniens ont aussi accès à l'opensource par exemple.

Et que dire de ceci : La directrice de Polytechnique valide une migration surprise sur Office 365 ... (21 mars 2025) ?
Il n'est pas impossible que la réactivation de ce fil soit lié à cette décision.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 25/03/2025 à 20:03
Y'a déja des solution open source, alors c'est quoi l'idée de réinventer la roue pour rien?
1  0 
Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 25/03/2025 à 20:05
Citation Envoyé par ec Voir le message
Il est probable que l'Etat français, et les Etats européens en général, aient peur de l'OpenSource, précisément parce que n'importe qui peut avoir accès au code et à des algorithmes sensibles. Ils veulent un système fermé à leur main.
Vue les dérive du parlement européen notament en Roumanie et en Pologne, je préfère l'open source.
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