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Les entreprises réduisent leurs dépenses en matière de SaaS, en raison des incertitudes économiques et des contraintes financières,
D'après UBS Investment Bank

Le , par Bruno

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Les entreprises réduisent leurs dépenses en matière de SaaS, en raison des incertitudes économiques et des contraintes financières,
d’après UBS Investment Bank

Confrontées à des incertitudes économiques et à des pressions budgétaires croissantes, les entreprises accélèrent la rationalisation de leurs dépenses logicielles, en particulier dans le domaine des abonnements SaaS. Une étude d’UBS révèle que près d’un tiers des licences existantes seraient sous-utilisées, tandis que les réductions de coûts ciblent prioritairement les outils collaboratifs et les solutions front-office. Cette tendance soulève des interrogations sur la pérennité du modèle SaaS, souvent critiqué pour son opacité et ses coûts cachés.

Si certains secteurs, comme les systèmes back-office, résistent grâce à leur caractère essentiel, d’autres subissent une remise en question plus profonde, alimentée par une défiance accrue envers les fournisseurs. Les déclarations d’un PDG évoquant un possible abandon des plans de relance des dépenses suggèrent un revirement durable plutôt qu’une simple adaptation conjoncturelle. Reste à savoir si cette dynamique traduit une simple prudence financière ou une transformation structurelle des stratégies d’investissement technologique.

Optimisation accélérée des logiciels en entreprise face aux contraintes budgétaires

Selon une étude récente d’UBS, les entreprises accélèrent l’optimisation de leurs logiciels dans un contexte de restrictions budgétaires anticipées pour 2025. Après des échanges avec deux principaux fournisseurs de SaaS, les analystes révèlent que 21 % des entreprises ont réduit leurs dépenses SaaS l’an dernier, tandis que 30 % des licences souscrites restent inutilisées.

Les efforts de rationalisation portent principalement sur les outils de collaboration (Zoom, Teams, Slack), les solutions de gestion de projet et les plateformes d’engagement client. Les systèmes back-office comme Workday restent moins touchés, bénéficiant d’une forte fidélité et d’un pouvoir de tarification, contrairement aux logiciels front-office qui subissent des pressions accrues. « Les entreprises envisageaient une reprise des dépenses en 2e moitié 2025, mais cette dynamique semble compromise », souligne un dirigeant interrogé par UBS.

L’édition 2025 du Global Investment Returns Yearbook : une référence pour l’analyse financière

Publié par UBS Investment Bank et UBS Global Wealth Management, le Global Investment Returns Yearbook 2025, élaboré par les professeurs Paul Marsh et Mike Staunton (London Business School) et Elroy Dimson (Université de Cambridge), constitue la référence incontestée pour l’évaluation des performances financières sur le long terme. Cette édition permet une comparaison inédite entre les marchés du XXIe siècle (2000-2024) et ceux du XXe siècle, enrichie d’une analyse approfondie de la diversification.

Au cœur de l’étude se trouve la base de données DMS, qui recense les rendements annuels des actions, obligations, taux d’inflation et devises pour 35 marchés. Parmi eux, 23 disposent de données remontant à 1900 (125 ans d’historique), tandis que les 12 autres couvrent au moins 50 ans. L’annuaire intègre également 55 marchés supplémentaires avec des données allant de 14 à 49 ans.

Poids de l'industrie aux États-Unis et au Royaume-Uni (à droite), début 1900 comparé à début 2025


Avec 25 ans de recul, le XXIe siècle affiche des rendements actions inférieurs au siècle précédent (3,5 % annualisés en réel, avec une prime de risque de 4,3 % sur les obligations). L’étude rappelle que les cycles de 10 ou 20 ans sont insuffisants pour appréhender la volatilité des marchés : seules des analyses pluridécimales permettent de cerner les tendances structurelles.

Rationalisation des dépenses SaaS et enjeux pour les entreprises

L’étude d’UBS met en lumière une tendance claire : les entreprises intensifient leurs efforts pour optimiser l’utilisation des logiciels face à un environnement économique instable. Cette dynamique traduit une recherche accrue d’efficience, où chaque dépense doit désormais prouver sa valeur opérationnelle.

Le gaspillage des licences SaaS apparaît comme un problème systémique ; avec près d’un tiers des abonnements souscrits restant inactifs. Des audits ciblés, y compris sur des solutions spécialisées, démontrent que des économies substantielles sont possibles (atteignant parfois plusieurs centaines de milliers de dollars par an). Ce phénomène révèle une prise de conscience croissante : les abonnements superflus, souvent négligés en raison de processus de gestion passifs ou de renouvellements automatiques, font désormais l’objet d’un examen rigoureux.

La rationalisation cible prioritairement les outils de collaboration (Zoom, Teams) ou de gestion de projet, perçus comme redondants ou peu différenciants. À l’inverse, les solutions back-office (Workday) résistent grâce à leur intégration profonde et leur effet lock-in. Cette dichotomie souligne une hiérarchisation des besoins, où les outils "vitaux" survivent, tandis que les autres sont soumis à une logique de ROI immédiat.

Les gels budgétaires anticipés pour 2025 s’inscrivent dans un climat de défiance, où les entreprises anticipent une récession (commentaires 9-10). Les incertitudes politiques (ex. changements réglementaires brutaux) exacerbent cette prudence, poussant à des coupes préventives, y compris dans les services grand public (Adobe, Netflix).

Certains commentaires pointent la dépendance croissante aux modèles SaaS, souvent imposés par les éditeurs, mais mal adaptés à des besoins spécifiques (ex. intégrations limitées par des API). Par ailleurs, des organisations retardent délibérément les mises à jour logicielles par manque de budget (ex. le cas extrême de Stanford avec un noyau Linux de 2009), révélant un arbitrage risqué entre sécurité et coûts.

L’absence de source directe à l’étude UBS (commentaires 5-8) soulève des doutes légitimes sur sa représentativité. Sans transparence, il est difficile de distinguer une tendance réelle d’un storytelling financier. Cette dynamique de rationalisation n’est pas qu’une réaction conjoncturelle : elle marque une prise de conscience des excès du SaaS, où la facilité d’abonnement a longtemps masqué des inefficacités. Pour les entreprises, le défi sera de concilier optimisation et innovation, sans sacrifier la sécurité ou la productivité. Enfin, les éditeurs devront revoir leur modèle ; sous peine de voir les clients se tourner vers des alternatives (DIY, open source) comme le suggère un autre article mentionné (DIY vs. AI vendors).

Source : UBS Investment Bank, Global Investment Returns Yearbook 2025

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L’étude d’UBS se base sur deux fournisseurs SaaS : cette méthodologie est-elle représentative de l’ensemble du marché ?

Voir aussi :

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Les violations liées au SaaS ont augmenté de 300 %, alors que la prolifération d'applications tierces a créé de nouveaux vecteurs d'attaque et que les abus d'intégration de Microsoft se font plus fréquents
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