Incendie d'OVHcloud : une Normande perd son site Internet et se voit proposer 30 euros de dédommagement,
Après avoir subi un préjudice estimé à 2000 euros
Le 2021-03-17 08:12:22, par Stan Adkens, Expert éminent sénior
Après la stupeur de l'incendie survenue dans la nuit du 9 au 10 mars dans le principal bâtiment du site strasbourgeois de l'hébergeur OVHcloud, les répercussions continuent à se faire sentir. D'après l'hébergeur, entre 12 000 à 16 000 personnes seraient concernées par une perte totale ou partielle de leurs données suite à l’incendie, privant ainsi les clients de leurs sites Internet et autres données. Et les gestes commerciaux proposés par la société ne sont pas à la hauteur des attentes. Une professionnelle vendeuse sur Internet perd son site et ne se voit proposer que 30 euros de dédommagement.
Mathilde Picouret, une jeune vendeuse sur Internet installée à Urville-Nacqueville dans le département de la Manche, utilise son site Web pour présenter ses bijoux aux clients des quatre coins de France. Les commandes passées via le site marchand sont ensuite livrées. Seulement la professionnelle ne peut plus exercer son activité depuis quelques jours à cause de l’incendie qui a ravagé le data center de l’entreprise OVH la semaine dernière, son site comme plusieurs autres n’étant plus en capacité de fonctionner.
« En me levant, je me suis rendu sur mon site, mais il n'était plus actif. J'ai fait le rapprochement avec les informations concernant l'incendie du data center à Strasbourg », a déclaré Picouret, selon France Bleu Cotentin. La vendeuse n’a pas tardé à recevoir la confirmation du fait que le serveur détruit hébergeait effectivement toute son activité sur le Web. Elle a perdu toutes ses données, autrement dit. « Pour moi c'est un vrai préjudice, car ce sont tous mes fichiers clients et mes contacts qui ont disparu », a soupiré la jeune femme.
Dimanche dernier, OVHcloud a publié d’importantes informations sur les données hébergées par les centres de données et a actualisé son plan de relance de ces derniers. L’entreprise a expliqué à ses clients qu'il ne peut pas garantir la récupération de toutes les données. S'il dispose de sauvegarde de certains systèmes touchés et peut donc récupérer les données concernées, certains systèmes n'ont tout simplement pas de sauvegardes.
L'entreprise a expliqué qu'elle doit encore déterminer si elle a des sauvegardes viables pour de nombreux services et qu'elle ne peut pas être sûre d'avoir des sauvegardes pour certains services qu'il a classés comme "récupérables". En ce moment-là, la page d’état indiquait les services Plesk, NAS-HA storage, Datastore et vRops, pour ne citer que ceux-là, comme irrécupérables sur la base de l'évaluation par OVH de ses sauvegardes internes.
30 euros de dédommagement pour le site Internet perdu
Si vous pensez que votre site hébergé par OVHcloud est défaillant ou si l'entreprise vous a informé d'être parmi les personnes concernées, consultez d'abord votre contrat et particulièrement le « service-level agreement » (SLA), c'est-à-dire la convention de niveau de services. « Si le contrat prévoit, par exemple, un back up, l'hébergeur s'engage à restaurer les données de la dernière sauvegarde effectuée. La gravité dépendra alors de la date de cette sauvegarde », a expliqué Matthieu Bourgeois, avocat spécialiste du droit des données, associé du cabinet KGA Avocats. Si le SLA prévoit une redondance miroir en temps réel – c'est-à-dire une sauvegarde en temps réel sur un autre serveur – les données ne seront pas a priori impactées.
Rappelons que rien n'oblige légalement un hébergeur a proposer une solution de sauvegarde. C'est au client de faire la démarche en recourant à des options contractuelles. « À ma connaissance, les clients d'OVHcloud ne souscrivent pas de contrat particulier, mais acceptent des conditions générales pour accéder aux services et des conditions particulières dans certains domaines bien précis (hébergement, location…) », a signalé Arnaud Touati, associé fondateur de Hashtag Avocats, spécialistes des contrats numériques. Il est donc possible que les données ne soient pas sauvegardées par défaut.
C’est le cas de la jeune vendeuse de bijoux sur Internet. Mais heureusement, Picouret a la chance de pouvoir compter sur son conjoint qui s'y connaît en développement et qui travaille d'arrache-pied depuis une semaine pour recréer lui-même un site marchand pour sa compagne. Cela lui évite des frais de création d’un nouveau site, mais le préjudice économique reste lourd pour sa petite entreprise. « Si nous parvenons à lancer notre nouveau site marchand d'ici la fin de cette semaine, j'estime que j'aurai perdu environ 2000 euros », précise Picouret.
L'entreprise a également indiqué dimanche avoir commencé à accorder des crédits de service aux clients touchés par l'incendie et a également suspendu la facturation. Mais ce n'est pas le "geste commercial" consenti par OVHcloud qui lui permettra de compenser cette perte ! « Ils m'ont proposé un avoir de 30 euros, autrement dit, la gratuité pour six mois d'hébergement de mon site, si je reviens chez eux », a indiqué la jeune femme avant de conclure, « il est hors de question de leur faire à nouveau confiance. J'irai chez un autre hébergeur, et je prendrai l'option garantie de sauvegarde ».
Le calendrier de restauration actualisé indique que SBG1, qui a été partiellement touché par l'incendie, a vu son électricité rétablie temporairement le 13 mars. Le rétablissement définitif du courant est prévu pour le 17 mars et le réseau interne du centre de données sera rétabli le même jour. Le démarrage des serveurs est provisoirement prévu le 22 mars. Reste la question des données stockées dans le bâtiment SBG2, le plus touché par l'incendie, qui pourraient avoir été perdues à jamais.
Chez l'hébergeur français OVHcloud, si aucune option payante n'est souscrite, "aucune sauvegarde des données et contenus du client n'est effectuée", précisent les conditions d'utilisation des serveurs dédiés. « Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent prendre conscience que le numérique et plus précisément les data centers sont physiques », insiste Matthieu Bourgeois. Ainsi, même si on a souscrit un contrat avec des conditions particulières de sauvegardes, il est indispensable d'effectuer une copie sur un serveur local.
Source : France Bleu Cotentin
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Voir aussi :
OVHcloud détaille le plan de relance de ses datacenters de Strasbourg après l'incendie, qui a mis environ 3,6 millions de sites Web hors ligne
OVHcloud déclare que certaines données et configurations de clients ne peuvent pas être récupérées après l'incendie, les centres SBG1, SBG3 et SBG4 devraient être remis en service d'ici le 22 mars
OVHcloud s'associe à Orange Business Services afin d'accompagner les projets de migration et de transformation vers le cloud OVHCLoud, dans « une approche multifournisseur »
OVHcloud lance le processus d'une éventuelle introduction en bourse, selon un porte-parole de l'entreprise
Mathilde Picouret, une jeune vendeuse sur Internet installée à Urville-Nacqueville dans le département de la Manche, utilise son site Web pour présenter ses bijoux aux clients des quatre coins de France. Les commandes passées via le site marchand sont ensuite livrées. Seulement la professionnelle ne peut plus exercer son activité depuis quelques jours à cause de l’incendie qui a ravagé le data center de l’entreprise OVH la semaine dernière, son site comme plusieurs autres n’étant plus en capacité de fonctionner.
« En me levant, je me suis rendu sur mon site, mais il n'était plus actif. J'ai fait le rapprochement avec les informations concernant l'incendie du data center à Strasbourg », a déclaré Picouret, selon France Bleu Cotentin. La vendeuse n’a pas tardé à recevoir la confirmation du fait que le serveur détruit hébergeait effectivement toute son activité sur le Web. Elle a perdu toutes ses données, autrement dit. « Pour moi c'est un vrai préjudice, car ce sont tous mes fichiers clients et mes contacts qui ont disparu », a soupiré la jeune femme.
Dimanche dernier, OVHcloud a publié d’importantes informations sur les données hébergées par les centres de données et a actualisé son plan de relance de ces derniers. L’entreprise a expliqué à ses clients qu'il ne peut pas garantir la récupération de toutes les données. S'il dispose de sauvegarde de certains systèmes touchés et peut donc récupérer les données concernées, certains systèmes n'ont tout simplement pas de sauvegardes.
L'entreprise a expliqué qu'elle doit encore déterminer si elle a des sauvegardes viables pour de nombreux services et qu'elle ne peut pas être sûre d'avoir des sauvegardes pour certains services qu'il a classés comme "récupérables". En ce moment-là, la page d’état indiquait les services Plesk, NAS-HA storage, Datastore et vRops, pour ne citer que ceux-là, comme irrécupérables sur la base de l'évaluation par OVH de ses sauvegardes internes.
30 euros de dédommagement pour le site Internet perdu
Si vous pensez que votre site hébergé par OVHcloud est défaillant ou si l'entreprise vous a informé d'être parmi les personnes concernées, consultez d'abord votre contrat et particulièrement le « service-level agreement » (SLA), c'est-à-dire la convention de niveau de services. « Si le contrat prévoit, par exemple, un back up, l'hébergeur s'engage à restaurer les données de la dernière sauvegarde effectuée. La gravité dépendra alors de la date de cette sauvegarde », a expliqué Matthieu Bourgeois, avocat spécialiste du droit des données, associé du cabinet KGA Avocats. Si le SLA prévoit une redondance miroir en temps réel – c'est-à-dire une sauvegarde en temps réel sur un autre serveur – les données ne seront pas a priori impactées.
Rappelons que rien n'oblige légalement un hébergeur a proposer une solution de sauvegarde. C'est au client de faire la démarche en recourant à des options contractuelles. « À ma connaissance, les clients d'OVHcloud ne souscrivent pas de contrat particulier, mais acceptent des conditions générales pour accéder aux services et des conditions particulières dans certains domaines bien précis (hébergement, location…) », a signalé Arnaud Touati, associé fondateur de Hashtag Avocats, spécialistes des contrats numériques. Il est donc possible que les données ne soient pas sauvegardées par défaut.
C’est le cas de la jeune vendeuse de bijoux sur Internet. Mais heureusement, Picouret a la chance de pouvoir compter sur son conjoint qui s'y connaît en développement et qui travaille d'arrache-pied depuis une semaine pour recréer lui-même un site marchand pour sa compagne. Cela lui évite des frais de création d’un nouveau site, mais le préjudice économique reste lourd pour sa petite entreprise. « Si nous parvenons à lancer notre nouveau site marchand d'ici la fin de cette semaine, j'estime que j'aurai perdu environ 2000 euros », précise Picouret.
L'entreprise a également indiqué dimanche avoir commencé à accorder des crédits de service aux clients touchés par l'incendie et a également suspendu la facturation. Mais ce n'est pas le "geste commercial" consenti par OVHcloud qui lui permettra de compenser cette perte ! « Ils m'ont proposé un avoir de 30 euros, autrement dit, la gratuité pour six mois d'hébergement de mon site, si je reviens chez eux », a indiqué la jeune femme avant de conclure, « il est hors de question de leur faire à nouveau confiance. J'irai chez un autre hébergeur, et je prendrai l'option garantie de sauvegarde ».
Le calendrier de restauration actualisé indique que SBG1, qui a été partiellement touché par l'incendie, a vu son électricité rétablie temporairement le 13 mars. Le rétablissement définitif du courant est prévu pour le 17 mars et le réseau interne du centre de données sera rétabli le même jour. Le démarrage des serveurs est provisoirement prévu le 22 mars. Reste la question des données stockées dans le bâtiment SBG2, le plus touché par l'incendie, qui pourraient avoir été perdues à jamais.
Chez l'hébergeur français OVHcloud, si aucune option payante n'est souscrite, "aucune sauvegarde des données et contenus du client n'est effectuée", précisent les conditions d'utilisation des serveurs dédiés. « Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent prendre conscience que le numérique et plus précisément les data centers sont physiques », insiste Matthieu Bourgeois. Ainsi, même si on a souscrit un contrat avec des conditions particulières de sauvegardes, il est indispensable d'effectuer une copie sur un serveur local.
Source : France Bleu Cotentin
Et vous ?
Voir aussi :
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sergio_is_backExpert confirméLe problème est qu'aussi beaucoup de gens ici qui bavent sur OVH n'ont jamais mis un pieds dans un de leurs DATACENTER, et ne connaissent absolument pas les mesures anti-incendie qui étaient en place (ou pas), donc la critique c'est bien, mais la critique sans un peu de recul c'est nul... Il faut aussi bien avoir à l'esprit que même avec des dispositifs anti-incendie au top, le pire est toujours possible... Défaillance d'un capteur, mauvais déclenchement d'un extincteur, dysfonctionnement d'une centrale anti-incendie, zone non couverte, etc...
Il y a quelques année l'un des atelier d'un client à brûlé, pourtant ce client fabrique des alarmes et des dispositifs anti-incendie, il devait être au fait de la chose, ça n'a pas empêché le feu de ravager la structure :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiC1q277rbvAhXNzoUKHUGyCSIQtwIwAHoECAQQAw&url=https%3A%2F%2Ffrance3-regions.francetvinfo.fr%2Fauvergne-rhone-alpes%2Fisere%2Fisere-violent-incendie-locaux-hager-security-crolles-1697828.html&usg=AOvVaw0nyJoNZJth0V8M3o27Jb-C
D'autre part je travaille avec OVH depuis plusieurs année (j'ai plusieurs serveurs chez eux) et c'est bien précisé lorsque l'on loue un mutualisé, un dédié, un VPS de base : qu'il n'y a pas de sauvegarde incluses
C'est marqué en toutes lettres et de façon VISIBLE
Donc soit on rajoute l'option sauvegarde, on peut choisir différentes options et dans certains cas de sauvegarder sur un autre DATACENTER c'est mon cas pour des serveurs que j'ai chez eux
Et c'est pas onéreux au point de ne pouvoir se l'offrir si c'est un serveur critique où un serveur vital pour son activité
Soit on sauvegarde sur un serveur chez soit (j'ai aussi ce cas là)
Bref c'est pas les solutions qui manquent, c'est juste la culture de la sauvegarde qui est négligéele 17/03/2021 à 9:03 -
Fleur en plastiqueMembre extrêmement actifJe suis tout feu tout flamme !
C'est vraiment des bandes de branquignoles, là on peut dire que leur réputation a cramé, que la confiance est partie en fumée, mais le feu de la catastrophe à venir devait couver depuis longtemps. Il a fallu que les flammes du destin viennent consumer le clair manque de sécurité de leurs datacentres. OVH sur le coup, a fait long feu, et leur aura de premier hébergeur de France est en cendres. Il est certain qu'il leur faudra des années à OVH pour faire des étincelles à nouveau.
Pour mon expérience personnelle : j'exploite un serveur situé sur le datacentre SBG1, dans l'une des salles qui a échappée au premier feu. Le serveur a été rallumé 7 jours après l'incident, mais mis en mode rescue, obligeant du coup à une opération manuelle pour le mettre en mode normal. Mais le robot de reboot était HS, il a donc fallu attendre qu'ils soit réparé pour que je puisse le relancer en mode normal. OVH a envoyé deux mails de condoléances dans les jours qui suivaient l'incident, a prévenu du démarrage du serveur en mode secours. Mais depuis, plus rien. D'ailleurs, le serveur est à nouveau HS, probablement suite au déménagement prochain vers un datacentre non maudit ? En tant que cliente, je n'en ai pas la moindre idée.
Je pensais les incendier au téléphone. J'ai été mise en attente pendant très exactement 59 minutes, m'assurant qu'un opérateur allait prendre mon appel. Mais au final, on m'a juste raccroché au nez. J'étais verte.le 24/03/2021 à 10:47 -
sevyc64ModérateurJustement ceux sont beaucoup de pros. Et non, ils ne sont pas forcément fautifs, mais bien victimes.
On est parmi ces pros, on hébergeait chez OVH, les vitrines commerciales d'un certains nombres de nos clients. L'offre choisit était une offre globale avec sauvegarde assurée par OVH. Rien n'indiquait et ne permettait de choisir, dans le contrat d'hébergement, l’emplacement des sauvegardes réalisées. Mais la terminologie utilisée dans le contrat pouvait laisser penser à une sauvegarde sécurisée et redondante.
Dans les faits, comme l'incendie l'a révélé, rien de tout ça.
Une partie de nos clients ont perdus leur site, mais pas tous, malgré l'offre globale que l'on avait acheté à OVH.
Parmi ceux qui ont perdus leur site, une large partie a aussi perdu les sauvegardes, mais pas tous. Tout le contenu de SBG2 n'était pas forcément sauvegardé à SBG2. Dans notre cas, certaines sauvegardes étaient sur SBG3 et 4, d'après les infos qu'OVH avait donné, quelques rares, ailleurs, Roubaix il me semble.
Je peux te dire qu'il y a une armée d'avocats à éplucher les contrats, et c'est pas nous, le client, qui sommes coupables, mais bien OVH. Coupables, oui, de négligences, entre-autre, mais maintenant condamnable, cela reste une autre histoire.le 07/12/2021 à 23:41 -
petitoursMembre chevronné« Il semble que les consommateurs à l’échelle globale ne comprennent pas notre offre. Cela fait déjà trop de discussions autour de cet aspect. Nous ne voulons pas nous enfoncer dans cette brèche. Nous allons plutôt revoir la sécurité à la hausse en offrant le plus haut niveau de sauvegarde pour tous nos clients de tous nos centres de données. Cela va changer les standards de l’industrie, ainsi que notre façon d’offrir nos services »
Changer les standards de l'industrie en ne laissant pas la sauvegarde au même endroit que les données à protégermême l'amateur qui recherche "sauvegarde" sur son moteur de recherche préféré trouvera dés la première réponse le principe élémentaire du 3-2-1, non respecté par OVH.
Ok c'est une faute importante de la part des clients que de confier au prestataire A la sauvegarde de ses données qui sont déjà chez le prestataire A mais prétendre être dans les standards de l'industrie avec leurs sauvegardes locales c'est se moquer du monde.
D'ailleurs ils disent qu'il y a des sauvegardes qui ont été perdues mais vu ce qu'elles sont devenues et cet endroit stupide où elles étaient on est en droit d'imaginer qu'elles n'existaient pas du tout les sauvegardes.le 07/12/2021 à 19:25 -
Attention. Il n'y a pas que des professionnels pseudos ou non. Il y a plein de petites associations de bénévoles, qui n'ont pas de connaissance particulière en informatique et dont les moyens souvent très limités ne permettent pas d'avoir des solutions plus pérennes.... C'est le système D et la formation sur le tas qui prévalent ... et parfois le tas est semé d'embuches.le 18/03/2021 à 12:12
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chrtopheResponsable SystèmesHébergez-vous des données ou sites sur OVHcloud ? Avez-vous été impactés par cet incendie ?Je ne connais pas OVH mais est-ce que leur communication (et celle des revendeur) est clair sur la nécessité de faire des sauvegardes et la possibilité réel de perdre des données et ce que ces options sont mises en avant comme sur Azure par exemple ?Le problème est qu'aussi beaucoup de gens ici qui bavent sur OVH n'ont jamais mis un pieds dans un de leurs DATACENTER, et ne connaissent absolument pas les mesures anti-incendie qui étaient en place (ou pas)Incendie d’OVHcloud : une Normande perd son site Internet et se voit proposer 30 euros de dédommagement, après avoir subi un préjudice estimé à 2000 eurosle 18/03/2021 à 23:24
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Dominik94Membre habituéQu'est-ce que le cloud computing ? la réponse de microsoft Azure https://azure.microsoft.com/fr-fr/ov...ting/#benefits
Le cloud computing simplifie la sauvegarde des données, la récupération d’urgence et la continuité des activités. Il rend ces activités moins coûteuses, car les données peuvent être mises en miroir sur plusieurs sites redondants au sein du réseau du fournisseur.
heu, avec 50 K€ de CA/jour, ils n'ont pas défini de plan de reprise d'activité ?le 18/03/2021 à 3:11 -
LevureMembre du ClubDonc en 2017, OVH annonce ceci :« Cet après-midi, nous avons décidé du plan d’action suivant : la mise en place de la 2e arrivée électrique, totalement séparée, de 20 MVA ; la séparation du réseau électrique de SBG2 vis-à-vis de SBG1/SBG4, ainsi que la séparation du futur SBG3 vis-à-vis de SBG2 et SBG1/SBG4 ; la migration des clients de SBG1/SBG4 vers SBG3 ; la fermeture de SBG1/SBG4 et la désinstallation des containers maritimes.
« Il s’agit d’un plan d’investissement de 4-5 millions d’euros, que nous mettons en route dès demain, et qui, nous l’espérons, nous permettra de restaurer la confiance de nos clients envers SBG et plus largement OVH.
- Il n'y a toujours qu'une seule alimentation électrique pour l'ensemble du site de Strasbourg.
- SBG1 et SBG4 sont toujours là. (Ce n'est que maintenant qu'ils vont fermer SBG1 et déplacer une partie des serveurs de SBG1 vers SBG4)
Pire, OVHCloud a annoncé qu'ils allaient alimenter SBG4 (électricité et réseau) à partir de SBG3.
Il n'y a aucune redondance sur le datacenter de Strasbourg, c'est effrayant. Le site de Strasbourg est clairement un site à éviter en l'état.
Et quand à la climatisation des salles via un refroidissement à eau, OVH n'a rien inventé : ça existe déjà chez Scaleway (DC5) : https://lafibre.info/scaleway/dc5/
Enfin, la dernière annonce d'OVHCloud de vouloir "faire évoluer les standards de protection" fait rire (jaune)...
Qu'ils implémentent déjà les principes de base existants de l'agencement et la gestion d'un datacenter et qu'ils soient plus transparents sur l'éventuel backup de leurs hébergements ainsi que leurs offres payantes de backup (réplications éventuelles et lieux de stockages des backups), ce sera déjà un énorme pas en avant...
..
OVHCloud c'est du low-cost, et le low-cost - il n'y a pas de magie - ca se fait toujours au détriment de l'un ou l'autre élément.
Je ne comprends pas comment on a pu reconnaître OVHcloud comme fournisseur de cloud souverain.le 24/03/2021 à 15:19 -
Je n'aimerais pas être à la place de ces petites boîtes et je leur souhaite de passer cet épisode le mieux possible.
Ceci dit, on en revient toujours à la même chose. Des personnes exerçant une activité pro exclusivement à partir de services ne leur offrant aucunes garanties contractuellement. Ici, un service critique basé sur une offre à 5€/mois (puisque l'avoir proposé couvre 6 mois d'hébergement) peut faire perdre à minima 2000€ pour une semaine lorsqu'il tombe. Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, il n'y a pas besoin d'être informaticien pour identifier ce qui a de la valeur pour l'entreprise (fichiers clients, commandes en cours) et de mettre en place une sauvegarde même manuelle. C'est facile à dire après coup, je m'en doute, mais bon...
Quand à partir à présent chez un autre hébergeur avec l'option de sauvegarde et dénigrer OVH, bon, je ne sais pas quoi en penser...le 17/03/2021 à 9:09 -
lalouneMembre éclairé+1
dans le cadre d'une utilisation professionnelle le coupable est aussi à chercher du coté, au choix : a/ de l'admin qui a pensé "Backup is for p***ies" b/ de celui qui finance et qui a voulu faire des économies de bouts de chandelle c/ du service juridique le cas échéant, qui n'est pas foutu de lire les contrats correctementle 17/03/2021 à 16:02