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Un homme plaide coupable d'avoir comploté pour faire exploser un centre de données d'Amazon
Il risque 5 à 20 ans de prison pour avoir voulu détruire des serveurs gouvernementaux

Le , par Nancy Rey

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Arrêté en avril dernier, Seth Aaron Pendley, 28 ans, de Wichita Falls, a plaidé coupable devant un magistrat fédéral à Wichita Falls, selon une déclaration du procureur américain par intérim Prerak Shah du district nord du Texas. Selon les documents relatifs à son plaidoyer, Pendley a admis qu'il prévoyait de faire sauter les serveurs du centre de données d'Amazon à Ashburn, en Virginie, et qu'il avait révélé son projet en février dernier sur l'application de messagerie chiffrée Signal. Il a dit à une source qui a répondu à son message qu'il espérait que l'attaque "détruirait 70 % d’Internet". Il espérait paralyser une grande partie d'Internet et mettre hors service les réseaux gouvernementaux. Il également déclaré avait apporté un fusil à canon scié au Capitole des États-Unis le 6 janvier.


Mercredi, Seth Aaron Pendley, l'homme de 28 ans du Texas accusé d'avoir planifié l'explosion d'un centre de données d'Amazon Web Services, a admis mercredi qu'il prévoyait de détruire un bâtiment avec un explosif. Son objectif était de saper le gouvernement américain et de déclencher une rébellion contre l'"oligarchie" qui, selon lui, dirige le pays. L'affaire souligne l'augmentation spectaculaire du terrorisme intérieur aux USA et suscite des inquiétudes quant à ceux qui ont participé à l'insurrection du 6 janvier et qui complotent de nouvelles attaques. Les attentats intérieurs ont atteint un pic en 2020.

« Grâce en grande partie au travail méticuleux des agents d'infiltration du FBI, le ministère de la Justice a pu exposer le complot tordu de monsieur Pendley et appréhender l'accusé avant qu'il ne soit en mesure d'infliger de réels dommages. Nous ne saurons peut-être jamais combien de vies de travailleurs de la technologie ont été sauvées grâce à cette opération – et nous sommes reconnaissants de ne jamais avoir eu à le découvrir », a déclaré dans un communiqué Prerak Shah, le procureur américain par intérim du district nord du Texas.

Le complot de Pendley contre le gouvernement a commencé à prendre forme en janvier, selon les enquêteurs. Il a déclaré s'être rendu à Washington le 6 janvier avec un fusil à canon scié dissimulé dans un sac à dos. Alors qu'une foule pro-Trump prenait d'assaut le Capitole, il a décidé de laisser l'arme dans sa voiture et n'est jamais entré dans le bâtiment, selon les dossiers judiciaires. Mais il s'est ensuite vanté d'avoir ramené chez lui au Texas un morceau de verre brisé provenant du bâtiment fédéral. Peu de temps après l'émeute, Pendley, sous le pseudonyme Dionysus, a commencé à publier sur un site Web appelé MyMilitia.com des informations sur ses projets de bombardement de centres de données. Un citoyen inquiet a transmis ces messages au FBI.

En février, Pendley a commencé à discuter avec un informateur qui lui a dit qu'il pouvait l'aider à se procurer des explosifs C4. Par le biais de l'application de messagerie chiffrée Signal, il a partagé ses plans et a commencé à poser des questions dangereuses sur la façon d'exécuter un attentat à la bombe. « Si j'avais un cancer ou autre chose, je placerais une bombe dans ces serveurs, lol »", a-t-il écrit dans un message. L'informateur lui a demandé s'il serait intéressé par l'obtention de C4 pour l'attaque. « Ouais. Et je ne dirai rien à personne. Même si je dois rouler une brouette dans ce bazar, je suis sûr qu'on peut y arriver », Pendley a répondu.


Au fil des semaines, Pendley a continué à parler à l'informateur de ses plans. Il a partagé des cartes dessinées à la main des centres de données d'Amazon, avec de multiples routes pour entrer et sortir des bâtiments. Finalement, l'informateur a proposé à Pendley de le rencontrer ainsi qu'un autre homme qui, selon lui, pourrait fournir du C4 pour l'attaque. Cet homme, cependant, était en réalité un agent du FBI sous couverture.

Le trio s'est rencontré pour la première fois le 31 mars à Fort Worth. Pendant le rendez-vous enregistré secrètement, Pendley a décrit son plan plus en détail. Il a dit qu'il avait peint sa Pontiac argentée en noir avec une peinture temporaire qui s'enlève facilement. Il prévoyait de conduire la voiture noire en Virginie et d'échanger les plaques d'immatriculation avant de commettre l'attentat. Ensuite, il enlèverait la peinture noire et remplacerait ses plaques, ce qui rendrait plus difficile pour la police de relier la voiture à l'attentat.

Pendley a également décrit ses motivations en détail. « L'objectif principal est de foutre en l'air les serveurs d'Amazon. Ça va faire détruire toute l'oligarchie », a-t-il dit aux deux hommes, selon les dossiers judiciaires.

Il a dit qu'il espérait que le gouvernement américain réagirait de manière excessive à l'attaque et que les conséquences retourneraient le peuple contre les dirigeants de la nation. « J'espère qu'ils feront savoir au monde entier, d'une manière étrange, en agissant trop vite, qu'ils sont une... dictature... Et ensuite, j'espère vraiment que certaines des personnes qui sont encore neutres sauteront le pas »., a-t-il déclaré, selon des documents judiciaires.

L'agent du FBI sous couverture a accepté de rencontrer Pendley une semaine plus tard pour lui fournir les explosifs dont il aurait besoin pour commettre l'attentat. Le 8 avril dernier, ils se sont revus, et Pendley a pris plusieurs faux explosifs en plastique C4 et les a placés dans sa voiture. La police l'a alors arrêté.

Les enquêteurs ont également fouillé le domicile de Pendley, où ils ont trouvé des perruques et des masques, des notes, des cartes dessinées à la main et des cartes flash exposant les détails de son projet d'attentat à la bombe contre les centres de données d'Amazon en Virginie. Ils ont également trouvé un fusil à canon scié et un pistolet peint pour ressembler à un pistolet jouet.

Selon son accord de plaidoyer, Pendley risque entre 5 et 20 ans de prison, une amende pouvant aller jusqu'à 250 000 dollars et trois ans de probation, et il lui sera interdit de posséder des armes à feu. Son audience de détermination de la peine est prévue pour le 1er octobre.

Source : DOJ

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Voir aussi :

Le FBI arrête un homme qui aurait projeté de "détruire 70 % d'Internet", dans un attentat à la bombe contre un centre de données d'AWS

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Avatar de Arya Nawel
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/07/2021 à 14:29
Il faut mettre un frein à Amazon, ainsi qu'à Google, Facebook, Akamai, CloudFlare, Microsoft et tous les autres acteurs de l'espace big data. Et à ce stade, ils sont devenus si gros, si riches et si intouchables qu'il est facile de penser que le seul moyen d'action contre ces entreprises est la violence.

Mais ce n'est pas la voie à suivre. La loi n'est probablement pas la voie à suivre non plus - puisque les élus sont soit à leur solde, soit endormis au volant. J'ai le sentiment que la meilleure solution serait de retourner ces entreprises contre elles-mêmes d'une manière ou d'une autre. Ou peut-être les pousser à devenir si effrontées et à faire des conneries si graves qu'elles susciteraient une réaction massive de la population.

Dans tous les cas, bombarder un centre de données n'est pas la solution : d'abord, ce n'est qu'un seul centre de données, et ensuite, cela pourrait susciter de la pitié ou de la compassion pour la "victime".
²
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Avatar de domi65
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 11/06/2021 à 21:35
Citation Envoyé par Nancy Rey Voir le message
ensez-vous que s'il avait abouti il aurait réellement "mis en péril 70 % d'internet" ?
Salut à tous !
Je pense surtout que s'il n'avait pas rencontré des agents du FBI camouflés, il n'aurait rien fait d'autre que des menaces dans son coin.
Bref, une fois de plus le FBI transforme un mec un peu allumé en terroriste afin de pouvoir triompher sur cette arrestation. Je croyais que l'époque Bush fils était révolue... mais non !
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Avatar de tanaka59
Inactif https://www.developpez.com
Le 11/06/2021 à 22:10
Bonsoir,

Citation Envoyé par domi65 Voir le message
Salut à tous !
Je pense surtout que s'il n'avait pas rencontré des agents du FBI camouflés, il n'aurait rien fait d'autre que des menaces dans son coin.
Bref, une fois de plus le FBI transforme un mec un peu allumé en terroriste afin de pouvoir triompher sur cette arrestation. Je croyais que l'époque Bush fils était révolue... mais non !
Un peu comme l'affaire de notre gifleur national . Beaucoup d’élucubration pour rien du tout.
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