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Capgemini et Orange annoncent le projet de créer « Bleu »,
Une société qui fournira un « Cloud de Confiance » en France

Le , par Bruno

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Orange et Capgemini ont annoncé leur partenariat en vue de la création d'une nouvelle société spécialisée dans le "cloud de confiance", baptisée Bleu. En partenariat avec Microsoft, Bleu mettra à disposition de ses clients les solutions sécurisées cloud du géant américain, en l'occurrence les suites de collaboration et de productivité Microsoft 365 ainsi que l'ensemble des services de la plateforme cloud Microsoft Azure.

Bleu « fournira ses solutions aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), aux Opérateurs de Services Essentiels (OSE), à l’État français, à la fonction publique, aux hôpitaux et aux collectivités territoriales requérant la mise en place d’un cloud de confiance adapté au degré de sensibilité de leurs données et à leur charge de travail », précise le communiqué.


Avec ce partenariat, Capgemini et Orange ont l’intention de créer une nouvelle société, baptisée « Bleu », qui fournira un « cloud de confiance ;» conçu pour répondre aux besoins de souveraineté de l’État français, des administrations publiques et des entreprises dotées d’infrastructures critiques soumises à des exigences particulières en termes de confidentialité, de sécurité et de résilience, telles que définies par l’État français. « Bleu vise à proposer à ses clients un nouveau cloud de confiance indépendant doté d’un riche catalogue de solutions numériques et les meilleurs outils collaboratifs. Ce partenariat contribuera à accélérer la transformation numérique de la France », indique le communiqué.

Dans le cadre de ce projet, Capgemini et Orange, deux grandes entreprises numériques françaises, mettront en commun leur savoir-faire, en partenariat avec Microsoft, afin de créer un fournisseur de services cloud français répondant aux besoins spécifiques de certaines organisations. Bleu fournira ses solutions aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), aux Opérateurs de Services Essentiels (OSE), à l’État français, à la fonction publique, aux hôpitaux et aux collectivités territoriales requérant la mise en place d’un cloud de confiance adapté au degré de sensibilité de leurs données et à leur charge de travail.

Bleu proposera ainsi à ses clients les solutions sécurisées cloud de Microsoft, en l’occurrence les suites de collaboration et de productivité Microsoft 365 ainsi que l’ensemble des services de la plateforme cloud Microsoft Azure, dans un environnement indépendant, afin de leur permettre d’accéder à la gamme la plus complète d’innovations technologiques de pointe.

Certains fournisseurs de services cloud américains collaborent déjà via des partenariats avec plusieurs grandes entreprises françaises, dont l'entreprise de télécommunications contrôlée par l'État, Orange. En fin d’année dernière, le Français OVH a signé un partenariat avec Google Cloud pour proposer Hosted Private Cloud depuis sa propre infrastructure dédiée, une offre compatible avec les technologies open source et entièrement exploitée et gérée en Europe par OVHcloud.

La semaine dernière, Bruno Le Maire, Amélie de Montchalin et Cédric O ont présenté la stratégie nationale pour le cloud, la France a annoncé officiellement le choix de Google et Microsoft pour la protection des données sensibles. « Certaines des données les plus sensibles de l'État français et des entreprises peuvent être stockées en toute sécurité en utilisant la technologie cloud développée par Google et Microsoft, si elle est concédée à des entreprises françaises », a déclaré le Gouvernement français.

Bleu aura ainsi vocation à terme à rejoindre l’initiative européenne Gaia-X, dont Orange et Capgemini sont membres, afin de contribuer à la création de solutions souveraines à l’échelle européenne comme à l’émergence du développement de cet écosystème. Aiman Ezzat, Directeur général de Capgemini, a indiqué :

« En tant que partenaire stratégique, Capgemini s’attache à créer des services adaptés aux besoins de ses clients, en s’appuyant sur les technologies de pointe les plus performantes, dans le respect des normes les plus strictes. La création d’un "cloud de confiance" pour la France permettra au secteur public et aux entreprises dotées d’infrastructures critiques de bénéficier de tous les avantages d’un service cloud flexible sur une plateforme sécurisée. C’est aujourd’hui le bon moment pour lancer ce projet qui bénéficie d’une forte volonté politique et de technologies innovantes. Nous sommes ravis de nous associer à Orange dans le cadre de ce projet innovant ».

Stéphane Richard, Président-Directeur général d’Orange, a indiqué : « Ce "cloud de confiance" répond à une exigence croissante dans le monde du numérique. L’État français l’a récemment confirmé en définissant sa politique "cloud au centre", qui fixe des standards exigeants de protection des données et de souveraineté. Orange, partenaire de confiance de la transformation numérique des entreprises, opère, intègre et orchestre pour ses clients publics comme privés une multitude de services sur des infrastructures de confiance. Nous sommes heureux de nous associer à Capgemini pour mettre à la disposition des utilisateurs B2B et institutions publiques actuels et futurs de ce cloud une large gamme de services s’appuyant notamment sur la solution Microsoft 365 de manière souveraine ».

« La création d’un nouveau service "cloud de confiance", qui pourra être reconnu par les autorités françaises, conçu par une société fondée et codirigée par nos partenaires Capgemini et Orange, contribuera à accélérer la transformation numérique de la France et permettra de répondre aux attentes fixées par l’État français dans sa stratégie nationale », a déclaré Jean-Philippe Courtois, Vice-président exécutif et Président des ventes, du marketing et des opérations monde de Microsoft. « Cette annonce, bénéfique à tout l’écosystème national des acteurs du numérique, favorisera la croissance économique de la France et facilitera sa réussite sur le long terme ».

Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé la création d'un label qui garantira que les entreprises du cloud protègent les données. Le label « cloud de confiance pour une souveraineté des données renforcée » serait délivré aux entreprises qui offrent des services d'informatique en cloud et qui respectent les principes évoqués par Le Maire, ainsi que d'autres conditions fixées par l'agence française de cybersécurité, l'ANSSI.

Un cloud hyperscale français, opérant pleinement sous les juridictions françaises et européennes

La gouvernance de Bleu s’appuiera sur des principes clés permettant de garantir que la solution réponde aux besoins uniques de ses clients français pour leurs données sensibles. Ces principes reposent en premier lieu sur l’immunité de Bleu à l’égard de législations extraterritoriales et son indépendance économique (Capgemini et Orange en seront les investisseurs majoritaires). Ils s’appuient ensuite sur le respect des garanties en matière de transfert de données et le contrôle exclusif des applications cloud à partir d’une infrastructure isolée, basée sur des centres de données situés en France.

Les centres de données de Bleu seront ainsi séparés de manière stricte des centres de données internationaux de Microsoft, ce qui garantira son autonomie opérationnelle. De plus, Bleu sera exploité depuis la France par son propre personnel. En conséquence, les services fournis par Bleu devraient permettre d’obtenir la qualification « cloud de confiance » décernée par les pouvoirs publics, puisqu’ils satisferont l’ensemble des critères requis par le label SecNumCloud de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ainsi que les dispositions juridiques confirmant son statut d’opérateur de « cloud de confiance ». Bleu pourrait accueillir des partenaires complémentaires ultérieurement.

Source : Communiqué de presse

Et vous ?

Que pensez-vous de la confiance faite par Paris aux GAFAM ?

Quels commentaires faites-vous de ce partenariat entre la compagnie Américaine Microsoft et les entreprises françaises ?

Selon vous, peut-on parler de « cloud de confiance » dans un partenariat avec les GAFAM ?

À votre avis, peut-on parler de cloud computing souverain dans le modèle de services que propose Bleu ?

Pouvez-vous faire confiance à une entreprise des GAFAM ?

Voir aussi :

La France choisit Google et Microsoft pour la protection des données sensibles, Bruno Le Maire, Amélie de Montchalin et Cédric O ont présenté la stratégie nationale pour le cloud

Le Français OVH signe un partenariat avec Google Cloud pour proposer Hosted Private Cloud, compatible avec les technologies Open source et entièrement exploitée et gérée en Europe par OVHcloud

Cloud Act : la loi américaine qui donne aux USA un accès aux données stockées en UE inquiète l'Europe, la France prépare des mesures pour se protéger

La France sollicite Dassault Systèmes et OVH pour retenter l'aventure du cloud souverain, elle s'attend à avoir « les premiers résultats en décembre 2019 »

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Avatar de lougy
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 02/12/2022 à 15:53
Bonjour,
je pense qu'il est temps que l'europe se dote de ce genre de règlementation surtout par rapport aux différentes loi d'extrateritorialités mises en place pour espionner les pays aux états unis:

- patriot Acts
- cloud acts
- ECPA

Ces différentes lois permettent un accès par les services Américains aux données se trouvant sur des serveurs de sociétés Américaines localement ou dans des pays tiers. Ce n'est pas parceque vos données se trouvent sur un serveur Microsoft en Europe qu'elles sont protégées...

Les société de sécurité Américaines (NSA, FBI, CIA, etc.) ne respectent pas le RGPD et la suppression de données privées, tout comme les douanes Américaines.

L'espionnage étatique est aussi utilisé pour faire de l'espionnage industriel dans beaucoup de pays.

https://www.statuquopodcast.com/post...vient-une-arme
https://www.air-journal.fr/2022-09-2...s-5242857.html
https://perspective.usherbrooke.ca/b...deAnalyse=1573
https://www.techniques-ingenieur.fr/...curieux-61013/
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Avatar de grunk
Modérateur https://www.developpez.com
Le 02/12/2021 à 14:50
Comment peut on penser une seconde que des projets de cette envergure chapotés par des politiciens qui ne connaissent rien au sujet et qui en plus se font allègrement rincer par tous les lobbyistes peuvent aboutir à quelque chose ?
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 14/09/2022 à 16:29
Quelle bande de guignols...

En dix ans ils ont du changer de feuille de route 5 fois, dépenser des centaines de millions d'euros et on en est la... C'est à dire pas loin du point de départ...

Dix-huit mois plus tard, son successeur, Jean-Noël Barrot, dit exactement le contraire. ” Les acteurs français du cloud et de la data maîtrisent toutes les briques technologiques indispensables pour proposer des solutions souveraines à tous les acteurs stratégiques “, il dit. Le nouveau ministre du Numérique appelle même l’État à « compter sur eux » verser « gagner la bataille de la souveraineté numérique face aux champions américains – Amazon, Microsoft, Google – dont il dresse un portrait peu flatteur. Selon lui, la force des Américains était d’offrir "solutions globale", répondant à tous les besoins des clients sur une seule plateforme, ce qui leur a permis d’obtenir un ” domination économique qui conduit à la dépendance technologique », avec son lot de « risques extraterritoriaux pour la sécurité de nos données ».

De son côté, le même Bruno Le Maire qui affirmait que les offres américaines peuvent être souveraines si elles sont vendues par des joint-ventures de droit français (Bleu pour Microsoft avec Orange et Capgemini, S3ns pour Google avec Thales), déclare : « Je suis opposé au principe d’extraterritorialité américaine. Je ne vois pas au nom de quoi ils pourraient saisir des données essentielles pour notre souveraineté et notre indépendance. Personne, même nos alliés, ne peut avoir le droit de saisir nos données ».
Pourquoi ces corsaires du services publics, ces fossoyeurs de finance publique, retournent leurs vestes comme ça ??!!

Petit indice : Stanislas Guérini le ministre de la fonction publique est marié avec Marie-Luce Conrard. Elle travaille chez Google. Hasard me direz vous !! Celle-ci travaille à Google Cloud France en tant que «directrice de la stratégie et des opérations, à l’exclusion du secteur public» !!!! . Celui qui voudrait dépouiller les Français de leurs souveraineté numérique ne pourrait pas mieux s'y prendre. Ils ont quand même eu la présence d'esprit de rajouter "à l'exclusion du secteur public" dans son intitulé de poste

On a un autre ministre, JEAN-NOËL BARROT, lui à la transition numérique et souveraineté industrielle. Lui il n'a pas le droit de traiter avec UBER... , autre fleuron américain. Porque ? Sa soeur et chargé de communication pour le groupe en Europe !!! Le monde des affaires américaines et du gouvernement français est donc vraiment petit !!

Ce n'est pas pour déplaire à notre champion national de l'activité de corsaire des services publics, Macron, qui, pris la main dans le sac pour avoir intercéder en faveur du groupe américain UBER pour truster les taxis nationaux, se défend ainsi :
« Je l’assume à fond. […] J’ai fait venir des entreprises, j’ai aidé des entrepreneurs français, j’ai surtout aidé des jeunes, à qui on n’offrait pas d’emplois, qui venaient de quartiers difficiles », avait-il déclaré.
En plus il faut le remercier...

On parle de champions de l'évasion fiscale, tout ce qu'ils racontent sur ces entreprises est faux. Ils viennent, prennent l'argent sans payer de taxe, paient tout le monde au salaire minimum et basta ! En quoi cela aide la France ??!! En quoi le fait qu'UBER paye une misère ses chauffeurs auto entrepreneur et partent à l'étranger avec l'argent aide les jeunes ? Est ce que ce ne serait pas plutôt le contraire qui se produit ?!

Depuis le début de l'année ils se sont fait prendre la main dans le sac à répétition !! Voila la raison de leurs retournement de veste, jusqu'à ce qu'ils redisent le contraire. Comme les amendes records que la commission européenne inflige aux grandes boîtes qui s'évadent fiscalement et qui sont toujours revue à la baisse une fois que les mecs se sont bien gargarisés d'avoir rétablis la justice sociale alors que ce n'est que...

de la poudre de perlinpinpin
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Avatar de AndMax
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 16/09/2022 à 11:27
Mon avis sur le "cloud de confiance" ? Je n'ai pas confiance. Tous ces gens cités dans l'article ne font que mentir ou tordre la signification des mots. Comment peut-on parler de "souveraineté" lorsqu'on ne peut se passer de logiciels américains en guise de suite bureautique, et de routeurs chinois dont on ne connaît rien du firmware ? Comment peut-on parler de "toute indépendance" lorsqu'on dépend à 100% d'acteurs étrangers ? Et comment peut-on parler de "dématérialisé" lorsqu'il faut mettre en œuvre des milliers de matériels et d'équipements pour des réseaux, datacenters (bâtiments + serveurs) etc... ?

Le gouvernement français parle de "technologie cloud développée par Google et Microsoft": ignorent-ils que 99% des solutions cloud proposées par ces 2 acteurs sont basées sur des logiciels libres dont le développement a commencé bien avant qu'ils ne s'y intéressent ?

Bref, mon impression c'est qu'avec cette succession de gouvernements français et la CNIL, le pays semble être au même niveau que les pays du tiers monde en ce qui concerne la protection des données de citoyens et des entreprises du pays. Même s'il existe déjà une réglementation comme le RGDP, son application semble encore être de la pure science fiction. Quand on a des ministres qui installent TikTok sur leurs téléphones pro, il ne faut pas s'étonner de la situation désastreuse...
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Avatar de defZero
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 03/12/2022 à 0:26
Juste pour rire parce que le sujet est vraiment trop déphasé, mais si OVH Cloud avait postulé à l'appelle d'offre du pentagone, ils auraient eu une chance ?
Je ne croit pas.

Depuis quand des boites privés ou pays étranger se permettent de dicter la politique interne des Etats et de l'UE ?
Ils ont pas l'impression d'abuser de notre laxisme généralisé des fois .
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Avatar de Fagus
Membre expert https://www.developpez.com
Le 03/11/2023 à 14:10
Citation Envoyé par bruno
dans un monde où la vie devient de plus en plus chère, où les taxes, les loyers et les difficultés financières augmentent, il y a de moins en moins de personnes qui peuvent et veulent construire et maintenir des projets Open Source.
Les dons sont en diminution, les gens en besoin de dons augmentent... logiquement une partie des dév. ira chercher d'autres sources de revenus ou fera pousser des tubercules au lieu de faire du FOSS.

Comment garantir la pérennité et la qualité des projets Open source face à la concurrence des logiciels commerciaux ?
En vrac :
  • L'état pourrait utiliser et soutenir les grand projets source au lieu de financer à tout prix microsoft (par ex à l'école) ; ça coûterait pas plus cher. OK, les icônes sont pas au même endroit, mais un tableur c'est un tableur... et de toutes façons pour ce que vont en faire les élèves.
  • Peut être que sur github ils pourraient mettre un coin pour les remerciements avec une intégrations des plateformes de dons. Parce que sur un projet typique, il y a surtout l'onglet "issues" ("alors, pour la feature x et la résolution du bug y, tu pourrais donner un calendrier ?".
  • Sur les gros projets, il y a pas d'autres solutions que de salarier des dév. Quant à l'argent... Peut être qu'il fallait dès le début faire des licences "gratuit pour les projets FOSS, payant pour les grands groupes et institutions."
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Avatar de laloune
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 16/09/2022 à 9:07
Le gouvernement compte s'appuyer sur ce label pour offrir de nouveaux services numériques. « Dès le 1er janvier 2022, grâce au cloud, nous aurons un système dématérialisé des permis de construire. Actuellement, c'est un dossier papier en 5 exemplaires. Ce ne sera plus qu'un seul dossier », a-t-elle ajouté.
ce n'était pas possible avant ? je veux dire, en quoi le Cloud permet monter un tel système dématérialisé plus facilement ? (ce n'est pas une question rhétorique hein, c'est une vraie question de néophyte )
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Avatar de ec
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 07/03/2023 à 11:25
Donc la seule logique à suivre, c'est comment les Européens peuvent améliorer la balance numérique avec les USA. Sur ce point je ne suis pas compétent.

Mais j'imagine que si les Européens développaient uns suite numérique véritablement capable de rivaliser avec Microsoft sur Linux par exemple, une partie du problème serait résolue. Mais pour l'instant le produit le plus abouti ne remplit pas complètement les cases quand on pousse les choses au fond. Il faudrait même inventer des produits plus performants sur certains points.
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Avatar de Steinvikel
Membre expert https://www.developpez.com
Le 10/09/2024 à 1:27
Quels sont, selon vous, les plus grands défis auxquels le mouvement FOSS est confronté face aux logiciels propriétaires ?
Ce n'est pas que les frontières deviennent floues, mais que les usages du libre changent.
Auparavant il y avait les entreprises qui vendaient des logiciels propeiétaires d'un côté, et les alternatives gratuites, voir libres, de l'autre.
Depuis, beaucoup d'entreprises ont compris l'intérêt de proposer de gratuit "éthique" pour pénétrer le marcher.
Aujourd'hui, les entreprises vendent toujours des logiciels propeiétaires, mais diffusent également des alternatives minimales gratuites et libres (les fameuses versions CE aka "Community Edition".
...à cela se rajoute 2 autres comportements :
1) les entreprises ne diffusant qu'une version, qui est libre, et change la licence pour une licence propriétaire une fois l'adoption de masse effectué
2) les projets communautaires qui, une fois bien évolués, se retrouvent vendu et "propriétarisé", à commencer par un changement de licence, puis un coût d'acquisition.

Un néophyte ne comprends plus rien sur les bien fait des logiciels libres, parce qu'il en voit partout, mais chacun mû par des objectifs et des mécanismes différents. Et c'est là que s'effritte le combat de libre contre le propriétaire ...il ne profite plus de visibilité, ni de clairevoyance ou de vraissemblance pour les néophytes, car pour ceux déjà sensibilisés, c'est une simple guerre de clocher.

Avez-vous déjà utilisé des logiciels FOSS ? Si oui, quelles ont été vos expériences positives et négatives ?
Oui, bureautique et multimedia pour commencer, puis utilitaires système et accessoires, puis virtualisation et autres solutions technique de prototypage, des OS, puis des outils de sécurité, puis des outils spécialisés pour des usages de niches... puis le cycle continue.
En multimédia, que ce soit pour du codec avec VLC ou HandBrake, ou d'autres outils pour d'autres objectifs ...il y avait déjà un fossé gigantesque en leur faveur entre eux et les logiciels historiques propriétaires ...ils ont su évoluer avec les formats et les usages (et les logiciels concurrents).
En bureautique, à l'époque les inconvéniants étaient le manque de fonctionnalités ou leur maturité, mais étaient occultés facilement pour le paramétrage de sa propre ergonomie, d'une possibilité de réglage plus profonde, l'interopérabilité des formats de fichiers à travers des standards ouverts (et pleinement documentés), la légèreté du programme en terme de ressources, la réactivité des patch de correction de bug et de sécurité !
Pour le reste, je dirais que moins c'est démocratisé, moins l'évolution est dynamique, et plus l'interface est austère, et en général, la couverture de fonctionnalités est partielle soit par manque de moyen humain, soit par manque d'argent, soit par manque d'expertise ...certaines problématiques demandent parfois de sacrées compétences ! ^^'

Pensez-vous que les logiciels propriétaires offrent des avantages que les logiciels FOSS ne peuvent pas égaler ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
oui, mais à condition d'être entièrement FOSS et non à 95% (je pense aux bibliothèques et SDK aussi), et suivant le besoin, d'être suffisament démocratisé pour atteindre une masse critique en comportement sociaux.

Comment le mouvement FOSS pourrait-il mieux promouvoir ses avantages auprès du grand public ?
Pour l'instant je ne vois pas quoi faire de plus que ce qui est déjà fait ...outre la vente lié et la pub.

Quels modèles de financement innovants pourraient être adoptés pour soutenir les projets FOSS à long terme ?
...que l'argent publique ne puisse être utilisé que pour financer du code publique ? ...pour commencer

Voyez-vous des opportunités de collaboration entre les entreprises de logiciels propriétaires et les projets FOSS ? Si oui, lesquelles ?
Oui, les entreprises cherchent des solutions adaptés, mais elles n'en trouve que rarement qui leur conviennent ...pourtant beaucoup d'entre elles pourraient payer pour subventionner les ajouts nécessaires ...mais c'est actuellement peu connu dans les moeurs et mal compris des décideurs (pour lesquels contribuer en communauté c'est perdre en concurrence).

Quels types de fonctionnalités ou d’améliorations aimeriez-vous voir dans les logiciels FOSS pour les rendre plus compétitifs par rapport aux logiciels propriétaires ?
j'aimerai voir une imprimante /scanner /webcam ...fonctionner sans pilote, n'ayant à gérer qu'une matrisse de pixels (points) ou une matrisse de vecteurs entre l'ordi' et le périph' ,communicant à travers un protocole/standard ouvert.
Ce qui fait le plus gros frein à toutes les solutions de fonctionnement en groupes, c'est la possibilité inexistante à travers le logiciel de pouvoir aider le créateur sur certains aspects (ex : correction textuelle d'interface, playback de production de bug, etc.) plutôt que de rejoindre une plateforme dédiée au développement.
PS : c'est également valable à énormément de sites d'actualité qui pourraient être pré-corrigés par leur lecteur plutôt que de pérenniser leur coquille sur internet. ^^'

Comment la communauté FOSS peut-elle attirer plus de développeurs et d’utilisateurs ?
Je ne sais pas, là.

Pensez-vous que la transparence et la sécurité des logiciels FOSS sont suffisantes pour convaincre les utilisateurs de passer des logiciels propriétaires aux logiciels FOSS ?
Oui, à condition de pouvoir la mesurer au mouns empiriquement ...la licence ne garantie que des libertés, pas la sécurité.

Quels exemples de succès du mouvement FOSS vous inspirent le plus et pourquoi ?
e/OS, qui apporte un OS de téléphone sans aucune dépendence de Google tout en gardant l'environnement pleinement compatible avec les appli Android.
VLC Media Player, qui à montré à la planète que le libre a un intérêt au-delà de son aspect philantropique, et a presque arrêté la guerre des codec payant (AOMedia s'aprète à l'arrêter).
LibreOffice dans le même esprit, car montrant aux décideurs que des changements d'axes majeurs ça peut ne pas plaire à tous le monde, à commencer par ses dèveloppeurs convaincus.
On peut citer Blender, Inkscape, Gimp, ClamAV (anti-virus)... pour les plus connus.
Mention spéciale pour OBS, Blender, Gimp, et Inkscape ...qui bien que non démocratisé dans les écoles, sont tout de mêmes utilisés par des pros comme outils principaux pour des films, des rendus sur des scène avec écrans géant et illusion d'optique, ou OBS que l'on trouve sur énormément de studio TV et de plateaux en direct !
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Avatar de edrobal
Membre averti https://www.developpez.com
Le 31/05/2021 à 14:11
Citation Envoyé par blbird Voir le message
Holà on atteint des sommets là dit-donc. Tout les clichés y passent, de l'adoration des ultra-riches, qui le méritent tous et qui ne doivent rien aux autres, surtout pas, au culte du privé, qui serait toujours mieux que le public, alors que se sont souvent bien les mêmes dirigeants qui passent de l'un à l'autre, et que l'objectif de l'un et de l'autre ne sont pas du tout les mêmes... Et même jusqu'à l'insulte des français dans leur ensemble, avec sûrement l'excuse habituelle pour un partage des richesses absolument inéquitable, à savoir que c'est de la faute des pauvres si une ultra-minorité capitalise 50% des richesses mondiales.

Le summum du ridicule du néolibéralisme dans toute sa splendeur, avec un cerveau binaire : ce qui marche, le néolibéralisme (et si ca ne marche pas bien, c'est qu'il y en a pas encore assez, évidemment - remise en question : aucune), et ce qui ne marche pas, forcément c'est du communisme. J'ai bien ris en tout cas, merci.
Faut pas se moquer des riches, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver! (Colluche). Et tout ce que produit le public, c'est nul : Concorde, Airbus, TGV... Tellement nul qu'on a bradé Airbus (et bientôt la SNCF) au privé qui a daigné le reprendre.
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